À Limoges, il n’y a pas que le CSP et le basket. Le club de rugby de l’USAL évolue cette saison en Nationale 2. La 4ᵉ division du rugby français, l’antichambre du rugby professionnel. L’école de rugby revit, elle aussi, après quelques années compliquées.
Beaublanc en arrière-plan et comme un air de printemps sur les terrains de l’USAL baignés par le soleil. En ce début d’après-midi, les enfants arrivent au stade déjà prêts, des sacs de sport parfois aussi gros qu’eux sur le dos.
Au pays du basket, ils ont de 6 à 14 ans et eux ont choisi le rugby. « Ici, on a même des familles où le papa, la maman et les 3 enfants sont licenciés », nous raconte, amusée, Flavie Geneste chargée de la communication.
Le rugby, c'est le respect des règles, à l’USAL le message passe dès l’accueil des enfants. En rang, les équipes se constituent par tranche d’âge, Gilles un des nombreux bénévoles qui assurent les cours n’a même pas besoin de hausser la voix.
Les ateliers s’enchaînent et déjà les exercices deviennent plus techniques, libération de la balle et séances de plaquages…aux jambes, c’est plus facile pour faire tomber l’adversaire.
Un Haka pour motiver les troupes
Sur un des terrains d’entrainement, des têtes dépassent de toutes les autres, ce sont celles des joueurs de l’équipe première. Parmi les professeurs du jour, Cori Whakatihi, le troisième néo-zélandais de l’Usal. Il est arrivé au club grâce à son entraineur Adrien Buononato qu’il avait déjà croisé à Agen. « De Nouvelle-Zélande, on connaît les clubs comme Toulouse ou Bordeaux, mais ici, c'est un club formateur, il est club familial où on tombe amoureux du rugby »
Questions de journalistes, qui connaît le pays d’origine de Cori ? et le Haka ? Un des petits rugbymen sort du groupe et commence à mimer cette danse traditionnelle, devenu démonstration de force et de fierté des All Blacks.
« Le club mise beaucoup sur la formation et la jeunesse » nous explique Thierry Delliac un des vice-présidents de l’USAL. « Chaque année, nous organisons le tournoi de la Porcelaine qui rassemble les meilleures équipes de jeunes en France et ce tournoi sera l’an prochain international »
Remonter en Nationale
À Limoges, le but est de conserver les jeunes le plus longtemps possible dans la structure. Cette saison, ils sont nombreux à avoir rejoint l’équipe première. Le maintien quasiment en poche en Nationale 2, il faut gagner ce samedi face à Lannemezan pour conserver un espoir de qualification pour les phases finales. « Le but, c'est de monter en Nationale dans un futur proche » Thierry Delliac, vice-président de l’USAL
Le soleil tombe sur les terrains de Beaublanc, un goûter partagé, de nombreux sourires échangés, les parents qui discutent. Tous ont du mal à se séparer. Ils promettent de se retrouver pour le match de l’équipe première samedi.
Au pays du basket, l’Usal accueille plus de 2000 spectateurs à chaque match à domicile.
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