C'est le début des vacances de printemps pour la zone A, et notamment pour l'académie de Limoges. Après les zones B et C et leurs lots de contrôles routiers, c'est au tour du Limousin. Le message des autorités pendant le confinement : vacances ne rime pas avec départ. "Restez chez vous !".
Lors des traditionnels congés scolaires, de nombreux contrôles sont habituellement organisés sur tout le territoire pour lutter contre la délinquance routière.
En ces vacances de printemps 2020, une préoccupation s'ajoute au dispositif : le respect du confinement, et là, il s'agit de lutter contre la propagation du Coronavirus.
Ce samedi 18 avril marque le début des vacances de printemps pour la zone A, et donc pour toute la Nouvelle-Aquitaine et notamment pour l'académie de Limoges.
Tout comme les weekend des 4 ou 11 avril pour les autres zones, les autorités sont mobilisées pour effectuer des contrôles sur les routes.
Raisonnables ?
Ainsi, ce samedi matin, un point de contrôle était organisé sur l'aire du Loubier, entre Limoges et Saint-Junien, sur la RN 14, la route de la côte atlantique. Une vingtaine de gendarmes étaient mobilisés. D'autres opérations similaires auront lieu sur l'ensemble des trois départements tout ce weekend. Globalement, nous avons des gens qui respectent les mesures et qui nous incitent même à renforcer nos contrôles. Et puis, il y a une certaine frange de la population qui a dû mal à respecter les contraintes et qui ne respecte pas les règles. Nous ne communiquerons pas sur le nombre de verbalisations, car ce n'est pas une course aux chiffres.Nous sommes simplement là pour faire respecter les mesures.
Le colonel Olivier Médard, chef de la division des opérations de la région de gendarmerie du Limousin restera donc discret sur les statistiques, précisant tout de même que le nombre de contrevenants au confinement est "raisonnable".
Respect du confinement, mais pas que...
Ce matin, sur ce point de contrôle, plusieurs automobilistes ont été verbalisés pour excès de vitesse.
En règle ?
Pour rappel, en cette période de confinement, partir en vacances ou rejoindre une résidence secondaire ne font pas partie des déplacements autorisés. Tout déplacement doit être justifié par une attestation de déplacement dérogatoire dont les motifs peuvent être :- Déplacements entre le domicile et le lieu d'exercice de l'activité professionnelle, lorsqu'ils sont indispensables à l'exercice d'activités ne pouvant pas être organisées sous forme de télétravail, ou déplacements professionnels ne pouvant pas être différés
- Déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l'activité professionnelle et des achats de première nécessité dans des établissements dont les activités demeurent autorisées (y compris les acquisitions à titre gratuit, telles que la distribution de denrées alimentaires, et les déplacements liés à la perception de prestations sociales et au retrait d'espèces)
- Consultations et soins ne pouvant pas être assurés à distance et ne pouvant pas être différés, soins des patients atteints d'une affection de longue durée
- Déplacements pour motif familial impérieux, pour l'assistance aux personnes vulnérables ou la garde d'enfants
- Déplacements brefs, dans la limite d'une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile, lié soit à l'activité physique individuelle des personnes, à l'exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d'autres personnes soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie
- Convocation judiciaire ou administrative
- Participation à des missions d'intérêt général sur demande de l'autorité administrative
- Imprimée
- Recopiée sur papier libre
- Générée numériquement
En cas d'absence ou d'invalidité de l'attestation, le montant de l'amende peut aller de 135 € à 200 €, majorée à 450 € en cas de récidive dans les 15 jours. Quatre violations dans les trente jours peuvent valoir 3 700 € d'amende et six mois de prison.