Mauvaise surprise ce mardi 13 juin à Chaptelat, près de Limoges. Des parterres municipaux dégradés ont été détruits. Un acte de vandalisme inhabituel pour cette petite commune du nord de l'agglomération qui a décidé de porter plainte.
Fleurs arrachées, jardinières cassées sur différents sites du centre-bourg, devant la maire, la salle communale, près de l'école. La petite commune de Chaptelat, 2 000 habitants, s'est réveillée ce matin avec la désagréable surprise d'un acte de vandalisme très inhabituel. Cosmos et pétunias ont été victimes d'un attentat.
Devant la mairie, deux gros pots ont été vidés et jetés sur les portes. Plus loin, sur un rond-point, des plantes arrachées gisent encore sur le bitume.
"J'ai été avertie par des habitants vers 4h du matin. Une plainte a été déposée. Les gendarmes sont venus faire des constatations sur place. C'était un peu la stupéfaction, surtout pour les enfants de l'école, car nous sommes une commune préservée", explique Jullie Lenfant, maire de la commune.
Les employés communaux sont encore à pied d'œuvre pour tout remettre en état. Il faut rempoter, refaire les massifs et bordures. Atterrée, la maire constate. "On en a retrouvé avec la motte de terre carrément devant les portes. Ce n'est pas seulement arraché, c'est déplacé" s'étonne Julie Lenfant.
Frustrée et en colère, Sandrine Pinaud, employée communale, a passé quatre jours sur ces massifs. "C'est compliqué et difficile à accepter vu le temps qu'on a passé à tout planter. Je n'ai pas trop apprécié. Il faut que ceux qui font ça réfléchissent un peu. C'est la collectivité qui paye pour tout ça".
2 000 euros de dégâts
Très tôt, la maire a décidé de porter ces faits à la connaissance du public pour ne pas banaliser l'événement.
Ce ne sont que des fleurs, mais ce n'est pas pour autant anodin. On s'attaque à des biens publics
Julie Lenfant, maire de Chaptelat
Des dégâts estimés à environ 2 000 euros. Pas de quoi remettre en cause les ostensions ce week-end. La maire ne souhaite d'ailleurs pas établir de corrélation. "Ce serait prématuré et dangereux de le faire".
En fin d'après-midi, les massifs étaient restaurés avec l'aide des habitants. Une enquête est en cours.