Depuis la fin du confinement, Limoges a vu des pistes cyclables apparaître, de plus en plus nombreuses. Non sans polémiques, quant à leurs implantations ou leurs praticités...
Un petit coup de peinture jaune et d'un jour à l'autre, les habitudes sont modifiées…
Depuis la fin du confinement, les voies cyclables se multiplient à Limoges. Elles sont seules sur la chaussée, parfois avec les bus, et même à certains endroits sur des trottoirs en mauvais état.
Ces nouveaux aménagements provoquent surprise, incompréhension, et même un peu de colère sur l’avenue du Général Leclerc où trente places de stationnement ont été supprimées.
Les commerçants se mobilisent contre ces changements mis en place sans concertation. Ils demandent des aménagements :
C’est l’emplacement d’un arrêt minute, et une place réservée aux personnes handicapées.
Après le covid et deux mois de fermeture, la clientèle ne peut plus se garer devant. C’est pas très sympa.
La nouvelle équipe à la tête de la Communauté urbaine reconnaît le défaut d'information et de concertation, mais veut rappeler le côté provisoire de ces pistes cyclables :
Ce schéma est provisoire. On va voir à la rentrée quel va être le résultat au niveau du trafic. Rien n’est figé aujourd’hui.
Le sujet devient politique, avec notamment la réaction de Bernard Drobenko, tête de liste "L'Ecologie en commun" aux dernières élections municipales :
Si l'on veut dissuader de faire du vélo à Limoges, c'est bien parti !
L'association locale "Véli vélo" semble de son côté plutôt enthousiaste :
Nous sommes globalement satisfaits de ces aménagements en espérant une pérennisation avec un traitement mineur de quelques zones où la sécurité doit être renforcée.
Un premier bilan doit être réalisé avant la fin de l'année, quand 7 nouveaux kilomètres de pistes seront venus s'ajouter aux 7 déjà existants.