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VIDÉO. Covid, inflation, chômage : il est où le bonheur ? C'est la question posée dans Disputandum

A la recherche du bonheur...

Covid, inflammation, chômage… Il semble que la peur soit bien la crise du siècle. Mais dans cette tempête, certains se tournent vers le bonheur malgré tout. Alors comment faire, de quelles manières cultiver le bonheur, comment se prendre en charge et cultiver l’art de soi dans un contexte fortement dégradé ? C'est le thème de l'émission Disputandum.

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Si le bonheur est protéiforme, alors il existe plusieurs chemins pour l’atteindre. Le bonheur représente à la fois un état de bonne santé et de bien-être, un état d’épanouissement et de sérénité. Le bonheur peut se trouver pour peu que l’on cesse de combattre ses peurs et qu’on les accueille. Et enfin, le bonheur est la "capacité de voir l’avenir", selon le psychanalyste  Frédéric Duplessy.

Mais dans une société qui doit faire face à des crises successives à courte échéance, pas facile de cultiver cette notion du bonheur. "Lors des Trente glorieuses, c’est-à-dire dans les années soixante, on avait la chance de pouvoir voir loin pour ses enfants, on pouvait changer de statut social d’une génération à l’autre, on pouvait, malgré l’inflation, devenir propriétaire d’une maison et traverser la rue pour changer de boulot ou encore rester dans une entreprise toute la vie. Aujourd’hui, cela est plus difficile et on passe d’une hystérie à l’autre avec les informations depuis la Covid, à l’Ukraine en passant par l’énergie".

Zone de contrainte et zone d’influence

Alors comment passer à l’action dans un contexte peu favorable au rendez-vous avec le bonheur ? Selon Emma Le Bail, coach de vie, il s’agit de faire la différence entre sa "zone de contrainte" et sa "zone d’influence".

Par exemple faire une heure de queue à une station essence est une zone de contrainte. Ça ne dépend pas de nous. Sa zone d’influence à l’inverse est définie par la capacité d’agir sur elle. "Cela permet de savoir en quoi une peur est réelle, vraie et utile. Ainsi, on se rend compte que parmi toutes les peurs que l’on peut traverser, pas plus de 10%  d’entre elles sont réellement des peurs utiles", poursuit Emma Le Bail. C’est donc bien vers ses zones d’influence qu’il s’agit de placer son énergie.

Nourrir sa peur

La peur qui empêche le bonheur est aussi et avant tout une affaire de corps. On dit bien "avoir la peur au ventre", "avoir le ventre noué", "se mettre la rate au court-bouillon" ou "se faire de la bile". On nourrit littéralement sa peur car notre microbiote nourrit nos émotions (le microbiote est l'ensemble des micro-organismes, bactéries, virus, parasites et champignons non pathogènes dans notre ventre).

Ainsi, le microbiote intestinal prendrait également part à la communication entre l’intestin et le cerveau et influencerait le fonctionnement cérébral. Rien d’étonnant quand on sait que notre instinct abrite aussi un nombre considérable de neurones, estimés à 200 millions. Ce système nerveux entérique communique de manière étroite avec le système nerveux central. C’est pour cela que l’intestin est souvent nommé notre deuxième cerveau. En prendre soin améliorerait l’humeur et l’accès à un mieux-être. Songez que 95% de la sérotonine -un neurotransmetteur régulant l’humeur, l'anxiété ou encore l'apprentissage- est produite au niveau de l’intestin et prend part aux échanges entre le cerveau et l’intestin via le nerf vague. 

Bref, le bonheur passe par le ventre et, comme le souligne la nutritionniste Sandra Guignot, "Ajouté au contexte anxiogène, la pauvreté des sols depuis la révolution industrielle rend nos assiettes dépourvus en vitamines et minéraux comparées à l’alimentation d’avant. Ce qui peut nous amené au recours de compléments alimentaires.".

Compléments alimentaires, phytothérapie, naturopathie, les approches pour prendre soin de notre alimentation sont multiples à condition d’être accompagnés par des professionnels reconnus

Rions un peu pour être heureux

Bonne nouvelle, nous sommes tous équipés d’une bouche, d’une gorge et de poumons pour un but commun, rire ! Chaque épisode de rire aide le corps à réduire la tension artérielle, facilite le passage du sang et de l’oxygène par les artères du cœur et rééquilibre le système nerveux autonome. Les bienfaits du rire sont tellement nombreux qu’une pratique appelée Yoga du rire s’est développée en France grâce à Fabrice LOIZEAU, président fondateur de l’Institut français  du Yoga du rire. "La vie ne nous apporte pas toujours de belles choses. Il faut jouer avec et trouver des solutions. Lorsque l’on rit, dans notre tête il est impossible de penser à ses soucis ou à ses tracas ; lorsqu’on rit, notre corps respire profondément et puis il est impossible d’avoir des tensions musculaires. Et si le muscle est détendu, le cortex est détendu."

Il vous suffira de 15 minutes de rire en continu pour déclencher les hormones du bonheur et mettre la vie de notre corps en mouvement.

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Le bonheur n’est pas facile et peut-être le challenge d’une vie. Le bonheur ne dure pas indéfiniment mais se pratique. Ces joies ajoutées les unes eux autres permettent de se libérer de nos barrières de protection qui nous limitent. En ce sens, le bonheur pourrait bien être l’apprentissage de l’autonomie et de la connaissance de soi.

 

 Disputandum, "le bonheur malgré tout" présenté par Jeanne Baron avec : 

  • Emma Le Bail, Coach de vie
  • Sandra Guignot, Nutritionniste
  • Frédéric Duplessy, Psychanalyste
  • Fabrice LOIZEAU, président fondateur de l’Institut français du Yoga du rire

 Retrouver le programme Disputandum sur France.tv 

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