La filière de la fleur française est en train de renaître. Comme Hélène Dorémus, ils sont près de cinq cents producteurs en France. En Limousin, il y a encore très peu de floriculteurs même si la demande est en hausse. En prime, ses fleurs ne sont vendues qu'en circuit-court.
Depuis novembre dernier, Hélène Dorémus essaie de redonner aux fleurs une origine limousine. Malgré des clients de plus en plus demandeurs de fleurs françaises, il y a peu de producteurs en Haute-Vienne.
En s'installant à Gorre en Haute-Vienne, cette floricultrice est devenue la quatrième personne du département à adhérer au collectif de la fleur française.
Un demi-hectare de fleurs bio
Sur son demi-hectare de fleurs bio, la floricultrice Hélène Dorémus cultive une trentaine de variétés différentes.
Immortelle, cosmos, statice ou encore scabieuse, malgré leur apparence, ce ne sont pas des fleurs exotiques que la floricultrice utilise pour garnir ses bouquets.
Ce n'est pas du tout compliqué d'avoir de la diversité, il y a pleins de fleurs que l'on peut produire en France. Ça commence avec les tulipes en février et l'été, on a tout ce qui est dahlia, tournesols et l'on peut faire des graminées aussi.
Hélène Dorémus, productrice de fleurs françaises bioà France 3 Limousin
Des fleurs vendues à seulement 50 kilomètres
La totalité de la production de cette floricultrice est vendue en circuit-court, sur des marchés ou chez des fleuristes.
Manon Fichet est l'une d'entre elles. Fleuriste à "De Florette", elle ne vend que des fleurs locales, produites à moins de cinquante kilomètres à la ronde.
Pour cette fleuriste, pas question d'importer du Kenya ou de l'Amérique du Sud, les fleurs locales sont les plus fraîches.
Alors que 90% des fleurs vendues en France sont importées du Kenya, d'Équateur ou de Colombie, la production de ces artisanes de la fleur locale tente de relancer la production respectueuse de l'environnement.
Pour une fleur locale qui rémunère des artisans locaux, comptez entre deux et six euros la tige.