La 8e édition du tournoi de tennis féminin, l'Open BLS de Limoges, se tient du 10 au 17 décembre au palais des sports de Beaublanc. Un tournoi WTA - première division mondiale - qui attire de plus en plus de bonnes joueuses, et est, aussi une belle opportunité, pour les moins bien classées.
Après les qualifications samedi, place au tableau final sur le court de Beaublanc ce dimanche 11 décembre. La Roumaine Ana Bogdan, finaliste l'an passé et 48e mondiale, affronte l'Italienne Lucreza Steffanini, 144e.
Du classique pour un tournoi WTA doté de 125 000 dollars de prix, même si Limoges, le plus ancien des tournois mondiaux de cette catégorie, attire de plus en plus de grands noms.
"Ce qui fait la différence cette année, c'est qu'on a pas mal de joueuses référencées Grand Chelem", se félicite Pascal Biojout, le directeur du tournoi limougeaud, "Par exemple l'Américaine Sofia Kenin qui a gagné l'Australian Open en 2020, ou encore Alizée Cornet, qui a fait une super saison, puisqu'elle était également en quarts de finale de l'Australian Open en début d'année, ou encore la Chinoise Shuai Zhang, 26e mondiale. Ce sont des joueuses de très haut niveau, qui ont fait des résultats dans les plus grands tournois".
Limoges, un tournoi intéressant
Le tournoi de Limoges est de plus en plus prisé car, ce qui était au départ un handicap - ses dates tardives dans le calendrier - est devenu un atout. Beaucoup de joueuses viennent se tester, un mois avant l'Open d'Australie.
Un tournoi qui attire les meilleures, mais pas seulement. Il y a aussi les "sans grade", comme aurait pu les appeler Edmond Rostand, les joueuses de fond de classement, celles qui passent d'abord par les qualifications avant, éventuellement, de faire l'Open.
C'est le cas de la Poitevine Marine Partaud, 426ème au classement. Une vraie professionnelle, mais qui galère au jour le jour pour vivre sa passion, et surtout, de son sport.
Pour elle, Limoges est un vrai bol d’air. "C'est super agréable, notamment pour des joueuses de second couteau comme moi, ça change. Déjà, on n'a pas de frais en WTA, l'hébergement est pris en charge, les repas également...", apprécie la jeune femme de 28 ans.
Et tous les espoirs sont permis puisque Marine Partaud s'est qualifiée en simple, et est engagée en double. Un bon résultat pour elle. Un ou deux tours de tournoi lui assureraient près d’un mois de budget, et un bond au classement. Peut-être un cadeau de Noël avant l’heure !