VIDÉO. Traitement des déchets : Limoges dit adieu à son incinérateur

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D'ici fin 2029, l'incinérateur de Limoges aura été remplacé par une nouvelle installation plus moderne et plus écologique. ©Jean-Martial Jonquard, Nassuf Djailani, Bastien Boulesteix

D'ici fin 2029, l'incinérateur de Limoges Beaubreuil aura disparu. Il doit être remplacé par une installation plus moderne, plus écologique, et permettant de traiter les déchets de près de 300 communes.

Inauguré en 1989, l'incinérateur de Limoges, à l'architecture si particulière, a vécu. 

D'ici fin 2029, il sera remplacé par une nouvelle installation aux normes affinées et qui permettra de produire plus d'énergie, comme l'explique Mathieu Jarry, directeur en charge de la prévention et de la gestion des déchets à Limoges Métropole : "On va changer pour une installation qui sera plus performante, qui fera quatre fois plus d'électricité, trois fois plus de vente de chaleur. Et avec un traitement de fumée toujours plus performant."

En outre, alors que l'incinérateur de Beaubreuil ne permet aujourd'hui que le traitement des déchets de Limoges, le nouvel équipement pourra prendre en charge les ordures de 283 communes.

"C'est un dossier qui est porté par plusieurs acteurs. Il faut voir le traitement des déchets à une échelle globale et on a réussi, au-delà de nos divergences politiques, à bosser dans l'intérêt de tout un territoire, qui est un territoire qui va au-delà du périmètre du seul département de la Haute-Vienne," se félicite Guillaume Guérin, président de Limoges-Métropole.

Paradoxalement, le nouvel équipement devrait avoir à traiter beaucoup moins de déchets qu'aujourd'hui. Le tri devenant, au fil du temps, une évidence pour tous, et étant, d'autre part, facilité. L’objectif, ambitieux, est une diminution de 20% en 2030.

"On incite à trier plus. Trier plus les emballages et le papier pour aller au centre de recyclage. Mais également trier plus les biodéchets. Aujourd'hui, dans le bac vert, un tiers des déchets sont des biodéchets, biodégradables, que l'on peut transformer en compost ou en méthane. Il y a plein de choses à faire avec," précise Mathieu Jarry.

Pour cela, la mise en place d'une tarification au nombre de levées, comme cela se fait déjà en Creuse, ou au poids de la poubelle, pourrait être généralisée. Ainsi que des collectes plus nombreuses pour les déchets recyclables, et moins fréquentes pour le reste.

Tout cela à un prix, l'engagement de chacun dans le tri des déchets, mais plus pragmatiquement, 150 millions d'euros pour la nouvelle installation. 

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