VIDÉO. Un film en tournage à Saint-Junien

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Derniers tours de manivelles à Saint-Junien pour le premier long métrage de Maxime Caperan
Pour son premier long métrage le metteur en scène Maxime Caperan a choisi de tourner en Limousin ©Jean-Martial Jonquard, Jean-Marie Arnal, Sophie Spielvogel

Depuis début janvier, entre Creuse et Haute-Vienne, le scénariste et metteur en scène Maxime Caperan tourne son premier long-métrage. « Un monde violent » est l’histoire de deux frères, pris dans un engrenage infernal à la suite d'un braquage. Pour le metteur en scène, le choix du Limousin n'est pas du tout un hasard.

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Une entreprise de transport saint-juniaude en guise de décor.

Maxime Caperan est sur le point d'achever son tout premier long métrage. Ses deux acteurs principaux, Félix Maritaud, vu, entre autre, dans 120 battements par minute, et Kacy Mottet-Klein, 24 ans et 21 films sur son CV.

Ils sont là pour un drame social : "Un Monde Violent"

Il s'agit du premier long métrage de Maxime Caperan. Et si ce dernier tourne depuis cinq semaines entre Guéret, La Souterraine et la Haute-Vienne, ce n’est pas par hasard : "Une partie de ma famille vit en Creuse, je connais bien cette région, j'avais envie de la filmer, et puis elle correspondait assez bien aux problématiques auxquelles j'avais envie de m'attaquer avec ce film. À savoir, la France périphérique, les oubliés de la mondialisation, et pour moi la Creuse représentait vraiment bien ça. Et en plus, il y avait des paysages ruraux qui sont très très beaux."

La ruralité, deux frères et un braquage qui vire au drame. Voilà pour le point de départ du film.

Réalisé avec de tout petits moyens : un budget de 700 000€, contre le double habituellement pour une première œuvre.

Mais ni le réalisateur, ni ses acteurs, n’en n'ont souffert… Bien au contraire. "Je suis assez ouvert à tout, j'ai déjà fait des plus grosses productions, mais ce que j'aime bien, c'est le fait qu'on soit ensemble. On est très soudés, on travaille tous ensemble, et puis tout le monde est là pour le film," confie Félix Maritaud. "Les raisons du coup sont les mêmes pour tous, c'est-à-dire la volonté de faire un film à travers la passion du cinéma. Et c'est aussi très agréable de tourner dans ces conditions-là, parce qu'il y a une vraie alchimie qui se crée entre les membres de l'équipe," renchérit Kacy Mottet-Klein.

Un rien stressé par ce premier tournage, Maxime Caperan s’avoue soulagé de le terminer.

Place désormais au montage, d’"Un Monde Violent" que l’on espère dans moins d’un an sur les écrans.

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