Mairie annexe et bus incendiés, voirie endommagée, poubelles brûlées... Le président de Limoges Métropole, Guillaume Guérin, ce lundi 3 juillet matin, a fait le bilan des dégâts commis depuis le début des émeutes.
De nombreuses dégradations de biens publics ont eu lieu à Limoges pendant les émeutes. Des dommages commis après la mort de Nahel, l'adolescent de 17 ans tué lors d’un contrôle routier par un tir de policier mardi 27 juin à Nanterre.
On est à un peu plus de 100 000 € de destruction de biens publics.
Guillaume Guérin, président (LR) de Limoges Métropole
À onze heures ce lundi 3 juillet, au siège de Limoges Métropole, Guillaume Guérin faisait le bilan des dégâts des émeutes à Limoges depuis la nuit de mercredi à jeudi dernier.
"En ce qui concerne les équipements de Limoges Métropole, aussi bien la direction de la voirie, la direction des transports, la direction des grands équipements, et d’autres directions de la communauté urbaine, on est à un peu plus de 100 000 € de destruction de biens publics."
Incendie de bus, mairie annexe...
Bus incendié, destruction de voirie, mairie annexe de Beaubreuil partiellement incendiée, maison des associations saccagée, poubelles détruites et brûlées... De nombreuses dégradations ont été commises lors des émeutes de ces derniers jours.
"Il y a des abribus qui ont été cassés, parfois du matériel. C’est gratuit, c’est idiot, cela n’a aucun sens en réalité. Ces gens-là ont détruit du service public qui a un caractère universel.", martèle Guillaume Guérin.
Quelles suites ?
Suite aux émeutes, Limoges Métropole doit dorénavant réparer les dégâts commis. La communauté urbaine va d'abord parer au plus pressé en remplaçant notamment les abribus cassés et en réparant les éléments de voirie endommagés. Une plainte va également être déposée.
"On va porter plainte contre les auteurs de ces dégradations. On va mettre des gens à surveiller les réseaux sociaux qui ont amené à des appels à la destruction sur le territoire métropolitain, comme l’a fait la ville de Châteauroux, explique Guilaume Guérin. On va essayer d’identifier les auteurs de ces faits via les réseaux sociaux, on portera plainte systématiquement contre chacun de ces auteurs."
Outre des dégradations de biens publics, les nuits d'émeutes ont, par ailleurs, causé des dommages dans de nombreux établissements privés. Plusieurs magasins ont été dégradés et pillés en centre-ville de Limoges, au bas de la rue Armand Dutreix ainsi qu'en zone nord.
Un supermarché, rue de la Brégère, a été incendié, ainsi que le commissariat de la Bastide partiellement brûlé.