Des Ukrainiennes de Boutcha, réfugiées en Haute-Vienne, horrifiées par le massacre de civils dans leur ville

Julia, sa mère Svetlana, et sa fille Polina, ont fui Boutcha en Ukraine il y a deux semaines. Elles ont trouvé refuge à Nexon, et racontent ce qu’elles ont vécu pendant 19 jours d’occupation russe.

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Les images, terribles, font la une de l’actualité ces derniers jours : des dizaines de cadavres, à terre, dans les rues de Boutcha, une petite commune de l’agglomération de Kiev.

C’est cette ville, située à une soixantaine de kilomètres de la capitale ukrainienne, que Julia, Svetlana et Polina ont fui il y a deux semaines.
Elles sont aujourd’hui hébergées à Nexon en Haute-Vienne, chez la belle-mère de Julia, une Russe qui a vécu quelques années en Ukraine, avant de venir s’installer il y a 24 ans en Limousin.

Ici, elles ont retrouvé un peu de calme et de douceur, après avoir vécu 19 jours sous les bombes : « La situation devenait de plus en plus intenable. On était dans un état de peur. 19 jours… On ne pouvait plus manger ni boire à cause du stress, on avait des nausées sans arrêt », raconte Julia.

La famille a pris la décision de fuir dès les premières exactions commises par l’occupant russe.
Les images récentes de civils exécutés de sang froid, les stupéfient : « On ne s’attendait pas à ça. On a su que l’armée russe commençait à détruire les immeubles et tout brûler autour.  Quand on a appris que les Russes violaient des femmes, des enfants, parfois en bas âge, j’ai pris la décision de quitter mon époux et mon pays ».

Il y a quelques jours, Julia a reçu une vidéo de leur immeuble. Tous les appartements ont été pillés.

Svetlana, la mère de Julia, est pessimiste pour l’avenir : « La guerre n’est pas finie. Elle est loin d’être finie. On n’aurait jamais imaginé qu’une chose pareille puisse se produire… ».

Polina, elle, vient d’être scolarisée en 5e à Limoges. Une nouvelle vie, peut-être, qui se construit en Limousin, loin de l’horreur.

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