Patricia Cassone est une artiste céramiste inspirée par la culture japonaise, à Saint-Sulpice-les Feuilles. Deux fois par an seulement, elle fait cuire ses œuvres. C’est une prise de risque extrême dans un four de cuisson au bois. Nous l'avions rencontrée avant le second confinement.
Le jour est important. Comme deux fois par an, le four de type japonais renferme des trésors. Cinq cents pièces d'art cuites à 1350° léchées par les flammes. Tout un travail de sculptures et de pièces créées par Patricia Cassone et d’autres artistes.
Une opération très délicate, qui demande une attention soutenue pendant 4 jours.
Jour et nuit, des équipes surveillent le feu, l'alimentent toutes les cinq minutes pour garder une température constante et garantir une cuisson parfaite.
Les pièces rentrent dans le four précuites, dégourdies, c’est le terme consacré, puis vont sortir plus petites et surtout colorées, en vert, en bleu, en orange, en violet…
Des œuvres à contempler et à utiliser, exposées dans la nouvelle salle d'exposition de l'artiste, un espace créé pour faire découvrir l’art du thé.
C’est dans ce lieu qu’on appelle une chambre de thé, de type japonais, qu’elle reçoit des collectionneurs qui connaissent son travail et qui ont envie d’acheter des pièces qui correspondent à leur façon de boire le thé, japonais, chinois ou coréen.
Patricia Cassone espère pouvoir s'envoler à nouveau vers le Japon pour y trouver l'inspiration et vendre ses nouvelles pièces.
Hors période de confinement, elle ouvre ses portes au public tous les samedis.