Toujours pas de décision pour l'usine STEVA de Bessines-sur-Gartempe. Le site est en redressement judiciaire depuis avril 2018. Après 14 mois d’incertitudes la décision du Tribunal de commerce de Lyon est très attendue. Le futur repreneur est venue à la rencontre des salariés.
Le Tribunal de commerce de Lyon doit se prononcer lundi 24 juin 2019 sur l’offre de reprise de l’entreprise STEVA de Bessines-sur-Gartempe par la société F2J.
Les représentants syndicaux se disent confiants car les salariés ont fait d’énormes efforts pour permettre cette reprise : 200 € de prime de vacances en moins, 2 ans sans négociations salariales et 2 RTT supprimées pour les gens qui travaillent en journée.
91 emplois sur 107 devraient ainsi être conservés, mais 16 licenciements ne pourront pas être évités. Parmi eux 11 départs volontaires sont déjà prévus.On a réussi à sauver un peu plus de personnes grâce à la solidarité de tout le personnel ici déclare Eric Benoiton, représentant FO.
Une réunion d'information était organisée ce jeudi 20 juin, à midi, sur le site de Bessines-sur-Gartempe pour l’ensemble du personnel en présence du futur repreneur, Jérôme Rubinstein, le patron de la société F2J Reman Chaumont. Ce groupe de sous-traitance industriel est spécialisé dans le secteur de l’automobile. Il existe depuis 18 ans et son siège est basé en Haute-Marne.
Il leur a confirmé la levée des conditions suspensives à la reprise, ce qui devrait permettre à F2J de devenir officiellement propriété du site de Bessines dès le 1er juillet 2019.Une première rencontre où Jérôme Rubinstein a tenu à rassurer les salariés haut-viennois : les contrats de travail seront maintenus en état et les clients suivent.