La 40ème édition du Salon du dessin de presse, de la caricature et de l'humour sera officiellement inaugurée le vendredi 24 septembre avant son ouverture au public le lendemain. Jusqu'au 3 octobre, 150 dessinateurs français et internationaux sont attendus.
Les premiers dessinateurs arriveront en gare de Limoges, ce vendredi au train de 17 H 54, accueillis comme il se doit par une délégation du salon, et en musique, au son des saxophones !
La fête de la caricature
Puis direction Saint-Just-le-Martel. Ils seront une cinquantaine pour l'inauguration officielle, mais les rangs grossiront au fil des jours. Le salon accueillera ainsi 150 dessinateurs, jusqu'au 3 octobre.
Comme à leur habitude, les dessinateurs recevront les visiteurs, à la recherche de dédicaces, et durant la semaine certains guideront les scolaires à travers les différentes expositions.
L'une d'elle est consacrée à Placide, le lauréat du prix de l'humour vache de 2020, également auteur de l'affiche de la 40ème édition.
Pas de polémique
Une autre relate le travail de Patrick Chappate, engagé contre le réchauffement climatique.
Le dessinateur attitré du Herald Tribune puis du New-York Times sera certainement apostrophé sur un autre sujet : il fait partie des signataires de la tribune du JDD à l'initiative de Maryse Wolinski demandant la création de la maison européenne du dessin de presse à Paris, alors que Saint-Just-le-Martel s'est porté candidat.
"Le problème sera évoqué, mais nous ne lui en voulons pas", explique Guy Hennequin, l'un des trois présidents du salon. Le dessinateur ne sera donc pas accueilli en traitre, ce qui serait une mauvaise stratégie pour le faire changer de camp.
Anniversaire
Des festivités viendront ponctuer la 40ème édition, avec un gâteau graphique par exemple. Cet anniversaire, c'est aussi le moment de tirer un bilan. Pas très encourageant, pour Guy Hennequin. "on a le sentiment que les dessinateurs de presse sont de moins en moins libres, qu'il y a plus d'interdits".
Comme à son habitude, le salon se fera sans aucun interdit, et avec du public au rendez-vous, prouvant ainsi que les lecteurs sont toujours aussi friands du dessin de presse.