Dans les vitrines des chocolatiers, les poules et les lapins nous font de l'œil ! Si brillants, tellement appétissants… Mais gare à la note. À cause de la hausse du coût des matières premières comme le sucre, elle peut être salée. Pour ne pas voir les prix s'emballer, à Saint-Yrieix-la-Perche, un chocolatier a fait des choix. Et les clients s'y retrouvent.
Qu'ils sont tentants ces chocolats de Pâques. Mais chers aussi. En supermarché, chez les artisans, les prix ont augmenté. En moyenne de 10%, par rapport à mars 2022, d'après une étude du cabinet de suivi de la consommation NielsenIQ, partenaire de franceinfo.
La flambée des matières premières
Les raisons de cette hausse ne sont pas difficiles à comprendre : le sucre, le lait en poudre sont plus chers que l'année dernière, comme les emballages et l'énergie.
"Il y a certains produits qu'on ralentit, comme le praliné, sur la noix de coco ça a augmenté aussi, donc on a arrêté le praliné coco pour ça," explique Julien Spegt, artisan chocolatier.
Dans sa boutique, une cliente fait, elle aussi, ses choix : lapins, poules, œufs, mais uniquement pour les petits-enfants, "les grands, ils n'auront rien. Ils se débrouilleront avec leurs enfants," s'amuse-t-elle.
4000 chocolats
Car les clients sont au-rendez vous. Et pour eux, le chocolatier a mis les petits plats dans les grands. 4000 chocolats sont prêts à être dégustés. "Il y a beaucoup de préparation en amont, on a deux mois de travail avant, pour préparer tout ce qui est friture, pâte d'amande, sujets", précise Julien Spegt, en plein préparatif dans son laboratoire.
Après Noël, Pâques est la période la plus faste pour les chocolatiers. Et nous, on en a l'eau à la bouche !