Haute-Vienne : les six migrants retrouvés dans le camion frigorifique seraient passés par la jungle de Calais

Vendredi 6 décembre 2019, sur la N141 entre Angoulême et Limoges, six réfugiés ont été découverts dans la remorque frigorifique d'un camion. Une enquête a été ouverte et confiée au Parquet de Limoges. A la suite des premières auditions, les éléments se précisent.

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Vendredi 6 décembre 2019, un routier espagnol en transit vers l'Allemagne fait escale à l'aire de la Jalette, alerté par des bruits à l'arrière de son camion. Vers 18h15, les secours découvrent six migants dans la remorque frigorifique du véhicule. Ils n'étaient pas blessés. 

Le Parquet de Limoges s'est immédiatement saisi de l'enquête. Dès vendredi soir, ces personnes ont été entendues à la gendarmerie de Saint-Junien.

Selon la Préfecture, les six réfugiés sont d'origine irakienne et iranienne, trois d'entre eux se disent mineurs. Il leur a été proposé une aide sociale à l'enfance par le département. A l'heure actuelle, les organismes compétents n'ont reçu aucune demande de leur part.

Les majeurs ont, quant à eux, l'obligation de quitter le territoire français dans les plus brefs délais.

Aucune n'information n'a été dévoilée quant à leur localisation actuelle, ils seraient rentrés "chez eux".

Le trajet du routier a été vérifié, et confirmé par les autorités. Ce dernier, visiblement de "bonne foi", a pu reprendre la route dès vendredi soir après avoir été entendu.


Passés par de la jungle de Calais

Les 6 migrants auraient transité à la jungle de Calais. En effet, de nombreux réfugiés irakiens, iraniens, afghans, érythréens ayant dû fuir Calais suite au démantèlement de la jungle entre février et mars 2016, auraient mis le cap sur le Sud de la France.

Une enquête est actuellement ouverte sur l'A10 pour tenter de comprendre la récurrence des cas comme celui de la N141 vendredi 6 décembre. Une des causes principales serait la volonté des clandestins de rejoindre la Grande-Bretagne, dont ils se sont éloignés volontairement suite au démantèlement de la jungle.

Une autre piste concernant le phénomène de passeurs et la méthode d'agissement de ces derniers est ouverte.

C'est, à priori, la première fois qu'un tel cas est recensé dans la région. Il s'agirait ici, d'un problème d'aiguillage
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