Le président de la Région Aquitaine a défendu la poursuive de la ligne à grande vitesse vers l'Espagne et Toulouse.
M. Rousset participait à une réunion, prévue de longue date avec les présidents des exécutifs aquitains. Il a réagi aux propos du ministre délégué au Budget. Jérôme Cahuzac a déclaré que le gouvernement allait devoir renoncer à certains projets. Pour Alain Rousset, l'Aquitaine ne peut pas être de ceux-là.
Les anti-LGV aquitains avaient approuvé les propos du ministre. Alain Rousset lui se démarque.
" Le prolongement vers l'Espagne est non seulement une priorité
mais c'est aussi une obligation internationale "
Alain Rousset a dit comprendre la nécessité pour le gouvernement de faire "des choix de priorité". Mais il a affirmé ne pas avoir " vu dans les arrières-pensées" exprimées par M. Cahuzac "ou d'autres ministres que la LGV Aquitaine soit mise en cause".
"L'Aquitaine réaffirme, avec l'ensemble des exécutifs représentés ici sa volonté précise, incontournable, puissante" de voir se poursuivre les travaux "jusqu'à Toulouse et jusqu'à Hendaye" (Pyrénées-Atlantiques), a-t-il insisté. Alain Rousset a rappelé les enjeux économiques de la LGV.
"A l'heure où l'Europe va mettre en place un programme de 140 milliards d'euros supplémentaires pour la croissance, on sait ce qu'apportent les infrastructures à l'emploi et à l'industrie".
Pour Alain Rousset, il est exclu de retarder la LGV en Aquitaine. Reste à convaincre le socialiste lot-et-Garonnais Jérôme Cahuzac.