Mobilisation des associations pour exiger un toit pour tous. A Bordeaux, Emmaus a tenu une permanence.
Bordeaux : témoignages de mal logés
Journée nationale d'action pour exiger un toit pour tous. Les associations de promotion du droit au logement ont manifesté à Paris. A Bordeaux, certaines associations caritatives comme Emmaus ont décidé de soutenir le mouvement à leur façon en restant à l'écoute des mal logés. Témoignages
En Gironde, il manquerait 50 000 logements pour répondre à la demande des mal logés qui vivent parfois sous des tentes car dans l’incapacité matérielle de trouver un logement en raison de situations trop précaires et de loyers trop élevés.
"Aujourd'hui, près de 700.000 personnes sont privées de domicile personnel, les lois en matière de droit et d'accès au logement ne sont pas respectées et le secteur de l'hébergement d'urgence et d'insertion est délaissé au mépris des individus et du code d'insertion sociale", fait valoir dans un communiqué le collectif "Urgence un toit", l'un des organisateurs de la mobilisation.
Le président PS du Sénat, Jean-Pierre Bel, a reçu jeudi au palais du Luxembourg un collectif d'associations s'occupant du mal-logement dans le cadre de cette journée d'action baptisée "24h pour le logement". Il a ainsi voulu donner "un signal fort, montrant la préoccupation de la gauche sur le sujet", a-t-on indiqué dans son entourage.
Le Sénat, nouvellement acquis à la gauche, examinera en séance, le 8 décembre prochain, une proposition de loi (PPL) de Jean-Pierre Bel visant à "faire du logement une priorité nationale".
Le collectif d'associations appelait ce jeudi à une manifestation partant, en début d'après-midi, du Sénat pour se rendre à l'Assemblée nationale avant de rallier le parvis des Droits de l'Homme au Trocadéro où se tiendra un rassemblement à partir de 19H00, suivi d'une "nuit blanche".