L'agent d'accueil de l'école de musique et de danse qui a agrippé Nicolas Sarkozy passait en commission de discipline.
Six mois de suspension requis contre Herman Fuster
Deux ans de mise à pied dont dix huit mois avec sursis. C'est ce qu'a requis la commission de discipline de la fonction territoriale d'Agen à l'encontre d'H. Fuster, l'homme qui avait agrippé Nicolas Sarkozy le 30 juin dernier à Brax. La décision finale sera rendue lundi matin par le Maire d'Agen.
Deux ans de suspension dont dix-hui avec sursis. C'est donc ce que risque Hermann Fuster. Ce matin à Agen, la commission de discipline de la fonction publique territoriale a rendu son avis. Mais c'est la Mairie qui décidera de la sanction administrative. Le député-maire Dionis du Séjour verra connaître sa décision lundi matin.
On a encore l'image en tête. Le 30 juin dernier, Nicolas Sarkozy se livre à un bain de foule, à Brax, dans le Lot-et-Garonne. Soudain une main surgit par dessus la barrière de sécurité et agrippe violemment la veste du président de la République. Hermann Fuster, 32 ans, est aussitôt jeté au sol.
1er juillet, le tribunal correctionnel d'Agen condamne Hermann Fuster à six mois de prison avec sursis. Le tribunal assortit la peine d'une mise à l'épreuve de trois ans, d'une obligation de soins en milieu hospitalier et d'un stage de citoyenneté de deux jours.
Mais Hermann Fuster, n'en a pas fini avec la justice.
Il est suspendu provisoirement de son emploi au Conservatoire de musique et de danse d'Agen. la municipalité d'Agen annonce qu'elle saisit " le conseil de discipline qui sera présidé par un magistrat du tribunal administratif ". Le député-maire d'Agen, Jean Dionis du Séjour se justifie : Hermann Fuster est " un employé de la mairie d'Agen, titulaire de la fonction publique territoriale et donc soumis, comme tous les fonctionnaires, à des obligations ". " Par rapport à ces obligations, l'acte d'H. Fuster est clairement une faute avérée " ajoute-t-il.
Ce matin, en soutien à Hermann Fuster, une manifestation était organisée devant le conseil de gestion à Agen. Son avocat dénonce une double peine. L'agent municipal risque 2 ans de suspension.