Elle l'affirme dans un communiqué publié hier soir.
La direction d'Albany International s'engage dit-elle à "renouer le dialogue avec les salariés et à privilégier la concertation avec les partenaires sociaux dans le cadre du projet portant sur l'établissement de Saint-Junien".
La direction affirme que si le site de Saint-Junien a dû "interrompre les opérations de production de façon très temporaire", c'était avec "l'unique préoccupation d'assurer la sécurité de ses salariés".
L'entreprise souligne le maintien de la rémunération des salariés pendant cette période et prévoit de redémarrer immédiatement les activités de production.
La direction d'Albany se dit prête à "exposer la situation et à participer à une table ronde dont la date reste à définir". Elle affirme encore qu'elle mettra tout en oeuvre pour proposer "des mesures d'accompagnement adaptées et significatives".
Son projet de fermeture du site de Saint-Junien, Albany International l'explique par une baisse continue de la consommation de ses produits qui ne lui permet plus de sauvegarder sa compétitivité dans le secteur des tissus techniques.
Un enjeu politique
Les hommes et femmes politiques se succèdent au chevet de l'usine saint- juniaude. Mardi, au nom de l'UMP, Frédéric Peyronnet est venu apporter son soutien aux salariés d'Albany. Hier le socialiste Arnaud Montebourg a fait le déplacement et demandé au gouvernement de bloquer le processus en cours. Lundi 5 mars, c'est Olivier Besancenot qui est annoncé. Il sera suivi le lendemain par Eva Joly.