22 ans de réclusion avec peine de sûreté des deux tiers avaient été requis par l'avocat général
Le verdict prononcé par la cour d'Assises de la Haute-Vienne à l'endroit de Gaby Lavocat est donc légérement atténué, sans doute grâce aux plaidoieries de ses deux avocats.
L'accusé a provoqué la mort d'une femme en 2010. Le procès de son auteur s'est ouvert lundi à Limoges. Le 28 février 2010, une septuagénaire est décédée dans l'incendie de son pavillon à Peyrilhac, en Haute-Vienne. C'est son beau-frère qui avait mis le feu.
Gaby Lavocat est poursuivi pour déterioration de biens ayant entraîné la mort. La victime est morte asphyxiée dans sa cuisine alors qu'elle était au téléphone avec les gendarmes : elle s'était barricadée chez elle, sa soeur l'ayant prévenue de l'arrivée de son mari. L'épouse avait décidé de rompre, l'accusé pensait que sa belle soeur était à l'origine de cette décision.
Aux enquêteurs, Gaby Lavocat a expliqué qu'il croyait la maison vide et que son seul objectif était de dégrader la résidence de sa belle-soeur.