Il est soupçonné de violences contre des policiers en marge d'une manifestation à Bayonne dimanche.
Françoise Gallois, militante d'Askatasuna réagit
Comme les 60 manifestants rassemblés devant le commissariat de Bayonne, elle réclame la libération des deux jeunes militants "agressés" et arrêtés par les forces de l'ordre.
Gilen Goiti sera jugé devant le tribunal de Bayonne, cet après-midi, en comparution immédiate. Ce jeune militant basque français est soupçonné de violences contre des policiers. Il avait été placé en garde à vue, dimanche, avec un de ses camarades, un mineur. Libéré lundi soir, ce dernier sera convoqué devant le tribunal pour enfants en septembre
Les gardes à vue des deux jeunes gens avaient été prolongées de vingt-quatre heures lundi. De nouvelles investigations avaient été menées sur des violences qui se sont traduites par des "blessures légères" pour deux policiers, dont le commissaire de district Didier Ribeyrolle.
Contre la torture dans les geôles espagnoles
Les faits se sont produits dimanche lors d'un traditionnel défilé d'élus des municipalités jumelées de Bayonne et Pampelune, capitale de la Navarre. Une quarantaine de jeunes sympathisants indépendantistes ont manifesté pour dénoncer "la torture dans les geôles espagnoles".
Dans un communiqué, le comité de défense des prisonniers basques Askatasuna a réclamé leur libération. Il a affirmé que "quelques policiers en civil" avaient "assailli les manifestants, avec injures et gestes violents". Le comité a rappelé que Gilen Goiti a déjà été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis.
Une soixantaine de manifestants
Askatasuna a lancé hier un appel à manifester contre ces arrestations. Une soixantaine de personnes s'est rassemblée devant le commissariat de Bayonne.