François Bayrou, invité lundi soir du 20h de France 2, a répondu : "oui, c'est une certitude, et qui en doute?"
Le président du Modem a estimé qu'il aurait en 2012 les "quelques points qui lui avaient manqué pour 2007". Avec 18,6% des voix, François Bayrou était arrivé en troisième position au premier tour de la dernière présidentielle, après Nicolas Sarkozy (31,2% des voix) et Ségolène Royal (25,9%).
Borloo "n'avait pas d'autre issue logique"
Interrogé sur Jean-Louis Borloo, qui a annoncé dimanche soir sur TF1 qu'il se retirait de la course à l'Elysée, François Bayrou a déclaré qu'il n'"y avait pas d'autre issue logique" et que cette candidature se heurtait à trop de "contradiction".
"La difficulté devant laquelle il était placé, c'est qu'il a été l'un des principaux responsables de l'action gouvernementale depuis des années, aux premières loges, et qu'il était donc très mal placé pour expliquer qu'il allait tout changer", a-t-il commenté. "Tout ce qui va dans le sens de la clarté est une bonne nouvelle pour moi", a-t-il ajouté.
"Je choisirai le moment du top départ"
Le député des Pyrénées-Atlantique a jugé que le forfait du président du Parti radical était positif pour sa propre candidature. "Je n'aurais pas fait tout ce chemin et ces années, pour éluder ce rendez-vous. Simplement je choisirai le moment pour donner le top départ à cette candidature".
Sans vouloir "faire de récupération", le président du MoDem a appelé au "rassemblement de tous ceux qui utilisent le mot 'centre' comme un mot qui a du sens".