Elus aquitains et représentants de l'intersyndicale de Ford ont été reçus hier au ministère du Redressement productif
La délégation a "sollicité l'appui de l'Etat concernant la demande réitérée de développement de projets pérennes, principale condition au maintien de 1.000 emplois
à long terme sur le site.
S’inscrivant dans la suite logique du comité de pilotage du 7 septembre dernier, cette réunion a permis de revenir sur la mise en œuvre des engagements de Ford.
Les services du Ministère du Redressement Productif ont souscrit à la nécessité d’obtenir des engagements plus fermes de Ford sur ce plan. Le principe d’une nouvelle rencontre, pour faire le point sur les éléments tangibles apportés par l’entreprise, précédant le prochain comité de pilotage, a été par ailleurs acté.
"Nous avons tous dit que les projets présentés ne garantissent pas les 1.000 emplois et nos interlocuteurs ont reconnu que le discours de Ford ne suffisait pas" a déclaré Philippe Poitou, membre CGT de l'intersyndicale.
"Les services du Ministère du Redressement productif ont souscrit à la nécessité d'obtenir des engagements plus fermes de Ford", ont également déclaré les élus, dont la députée socialiste Pascale Got, Christine Bost, maire PS d'Eysines et vice-présidente de la Communauté urbaine de Bordeaux et Véronique Ferreira, maire (PS) de Blanquefort.
L'usine Ford à Blanquefort compte actuellement environ 1.400 salariés, dont environ 300 en pré-retraite qui quitteront progressivement l'entreprise.