Une trentaine de personne a manifesté pour protester contre l'implantation de trois antennes-relais sur un immeuble.
" Nous avons découvert par hasard il y a quelques semaines qu'il y avait un projet d'installation alors même qu'aucun habitant n'en avait été informé ", a expliqué Nathalie Ruiz-Chêne, porte-parole du collectif Albert 1er qui vient de se constituer. Une centaine de familles vivent dans cet immeuble situé en face d'une maison de retraite.
Ce collectif a reçu le soutien d' " Amédée Saint-Germain ". Cet autre collectif s'est constitué en juillet. Il voulait protester contre un projet similaire sur un immeuble situé dans un autre quartier de la ville.
" Nous n'avons pas de nouvelles depuis, on souhaite aujourd'hui que la mairie nous fournisse un schéma des antennes-relais qui doivent être installées (en) Gironde. Nous voulons une vraie concertation ", a indiqué Stéphane Sanchez, membre du collectif " Amédée Saint Germain " et d'Europe Ecologie Les Verts (EELV).
Autre mobilisation : celle des riverains et parents d'élèves d'une école maternelle et primaire, situé à côté d'un immeuble de France 3. Sur son toit, sont installées trois antennes de téléphonie mobile. Elles émettent depuis 2002.
"L'an dernier, France 3 semblait convaincue du danger potentiel de ces antennes, le bail qui liait Orange n'a pas été renouvelé. Les antennes devaient être retirées en février. Aujourd'hui non seulement elles sont toujours là, mais elles émettent encore", a déploré Isabelle Fabre-Richard, parent d'élèves.
Depuis hier, France 3 a reçu, par courrier, l'assurance d'Orange que les antennes cesseront d'émettre le 4 novembre. Les antennes seront démontées ultérieurement.