François Hollande l'a affirmé : "un parlementaire ne pourra plus être membre d'un exécutif local".
Plusieurs personnalités du Limousin risquent de devoir choisir entre leurs mandants, si elles sont élues ou réélues à l'Assemblée Nationale. En gagnant un siège, elles en perdront un autre. François Hollande a promis qu'une loi mettra fin au cumul des mandats.
En Haute-Vienne, Alain Rodet est le maire socialiste de Limoges depuis 1990 et député depuis 1981. S'il est réélu, il lui faudra abandonner une fonction quand la loi l'exigera.
Daniel Boisserie, maire de Saint-Yrieix la Perche depuis 1995 et député PS depuis 1997 se trouve dans le même cas.
Si Jean-Marc Gabouty pour le parti radical est élu député de la 3ème circonscription , il devra trancher entre la mairie de Couzeix et l'Assemblée nationale.
En Corrèze, l'UMP Michel Paillassou devra choisir entre son mandat de maire d'Egletons et un siège au Palais Bourbon en cas de victoire aux législatives.
La socialiste sortant Philippe Nauche qui brigue un 3ème mandat de député ne pourra pas conserver à la fois son siège et ses fonctions de maire de Brive.
En Creuse, le député socialiste Michel Vergnier, maire de Guéret depuis 2008 sera confronté au même choix.
Son adversaire UMP Jean Auclair ne sera pas concerné s'il gagne les législatives dans l'unique circonscription du département : le village de Cressat dont il est le maire est trop peu peuplé pour que ce mandat-là entre en ligne de compte.