Une hypothèse de tracé pour les deux futures Lignes à Grande Vitesse a été dévoilée.
Cependant le tracé définitif des 410 kilomètres de ligne nouvelle (Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse) sera arrêté "fin novembre, début décembre" avant d'être soumis "à l'approbation des ministres au printemps prochain a indiqué le préfet d'Aquitaine, Patrick Stefanini.
Un faisceau de 1 000 mètres de large avait déjà été retenu par le ministère de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement en septembre 2010. L'hypothèse de tracé arrêtée aujourd'hui se situe à l'intérieur de ce faisceau.
Cette hypothèse de tracé "va faire l'objet dans les semaines qui viennent d'études d'approfondissement et d'optimisation qui préciseront les mesures d'insertion environnementales" a indiqué Patrick Stefanini.
Des hypothèses alternatives ont été ajoutées ce matin concernant trois endroits en Aquitaine : à Agen en Lot et Garonne pour le franchissement de la Garonne, dans les Pyrénées Atlantiques, à Biriatou au niveau de la frontière espagnole et à Arcangues pour le franchissement de la Nive.
"S'agissant du Pays Basque, le Copil a retenu le projet de tracé proposé par Réseau Ferré de France en demandant la poursuite du dialogue avec les acteurs locaux et des études complémentaires" a ajouté le Préfet.
Les axes Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse sont le prolongement de la LGV SEA Tours-Bordeaux dont le contrat de concession entre RFF et le groupe Vinci a été arrêté le 16 juin et dont la mise en service est prévue pour 2017.
Bordeaux sera alors à deux heures de Paris.