Le plan social avait été annoncé. Il porte sur 50 emplois sur les 106 que compte l'unité de première transformation.
SARLAT, France Tabac lance un plan social
La seule usine française de premiere transformation du tabac est touchée par un plan de restructuration. Un nouveau comité d'établissement autour de la direction se tient ce mardi pour informer la centaine de salariés. La moitié des emplois pourrait être menacée.
La seule usine française de premiere transformation du tabac est touchée par un plan de restructuration. Un nouveau comité d'établissement autour de la direction se tient ce mardi pour informer la centaine de salariés. La moitié des emplois pourrait être menacée.
Il y aura d’abord 24 licenciements secs et 18 personnes vont se voir proposer un reclassement interne (temps partiel). 8 autres vont recevoir une proposition de déclassement : un poste moins qualifié, avec un salaire moins élevé. Selon les décisions des salariés, le nombre de licenciements pourrait donc aller de 24 à 50.
Cette saignée dans les effectifs de l’entreprise est la conséquence de la réforme progressive de
Même si France Tabac a augmenté l'an dernier ses tarifs, entre 30 et 35 %, les comptes ne sont pas revenus dans le vert. A peine 16 millions de recettes. La société a demandé une aide de 12 millions minimum pour compenser les 40 millions d’aides PAC disparus.
En novembre 2010, le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire s'est engagé à verser 12 millions par an à l’Union des producteurs de tabac jusqu’en 2013. Mais seul 1,4 million est arrivé dans les caisses en 2010, et rien encore en 2011.
Les tabaculteurs ont réduit les surfaces d’implantation entrainant une baisse du tonnage travaillé à l’usine de Sarlat : 10 000 tonnes seulement prévues en 2011, contre 13 000 l’an passé, dans une unité qui peut traiter jusqu’à 24 000 par an.
Baisse de la quantité de tabac traitée à l’usine, déficit de plusieurs millions... France Tabac a décidé de licencier. Mais si aucune solution n’est trouvée, l’usine dans son ensemble pourrait être menacée.