Le comité de pilotage du GPSO se réunit aujourd'hui à Bordeaux pour préciser le fuseau d'emprise de la LGV.
Aquitaine : les enjeux de la LGV
Si le calendrier prévu est respecté, Bordeaux ne devrait plus être qu' à 2 heures de Paris à partir de juillet 2017. C'est le plus gros chantier annoncé pour la décennie en France : 6,2 milliards d'infrastructures pour un budget global de près de 8 milliards d'euros.
Ils sont nombreux à avoir fait le déplacement pour cette réunion : venus d'Aquitaine, de Midi-Pyrénées, des préfets, des présidents de conseil régionaux, mais aussi des représentants du Ministère du développement durable et de Réseau Ferré de France. L'objectif est de choisir l'hypothèse de tracé à approfondir pour les deux lignes nouvelles.
Comme le précise un communiqué de la préfecture d'Aquitaine, il s'agit de "retenir l'hypothèse de tracé à approfondir sur le projet de ligne nouvelle (Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse) à partir de la présentation des résultats de l'analyse multi domaines et du bilan de la concertation et de la consultation du public, en prenant en compte les difficultés qu'elle a fait apparaître notamment au Pays Basque, à Agen et à Auvillar (82)".
Le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest, c'est une ligne nouvelle entre Bordeaux et la frontière espagnole, ainsi que la réalisation d'une ligne nouvelle entre Bordeaux et Toulouse avec un tronc commun entre ces deux lignes, et l'aménagement des infrastructures ferroviaires existantes (dont l'aménagement de la ligne existante Bordeaux-Hendaye).