Grosse mobilisation pour le défilé

Syndicalistes et militants de gauche, sont nombreux dans les rues aquitaines pour un 1er mai très politique.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
video title

video title

Bordeaux, C. Versini, syndicaliste CGT

Corinne Versini, secrétaire de l'union départemental de la CGT, était l'invitée du midi pile pour évoquer les défilés du 1er mai en Aquitaine et les défis du second tour de l'élection présidentielle.

Syndicalistes et militants de gauche sont dans la rue dans toute l'Aquitaine, en ce mardi 1er mai très politique, à cinq jours de la présidentielle, sur fond de forte tension entre le président candidat et les syndicats.

A l'appel de cinq syndicats -  CGT, CFDT, Unsa, FSU et Solidaires - les salariés
vont manifester pour la fête traditionnelle des travailleurs, tombée une nouvelle fois entre les deux tours de la présidentielle. Il y avait entre 11.500 manifestants selon la police et 15.000 selon les organisateurs à Bordeaux, une participation beaucoup plus importante qu'il y a un an, ont noté les organisateurs.


Le cortège, arrivé vers 13h place de la Victoire, s'était ébranlé vers 10h30 place de la République, derrière une banderole disant "non à l'austérité, oui à l'Europe sociale et à la paix dans le monde". "Le mot d'ordre, c'est non à l'austérité et oui à la revalorisation des salaires, des pensions, pour l'emploi et pour les services publics", a déclaré Corinne Versini, secrétaire générale de la CGT Gironde.

Les partis étaient discrets, même si des drapeaux et pancartes PCF, Front de Gauche,
NPA ou EELV étaient visibles. Ex-candidat du NPA à la présidentielle (1,15%) et
ouvrier à Ford Blanquefort, près de Bordeaux, Philippe Poutou était également présent.

Certains manifestants arboraient des pin's appelant à voter pour François Hollande
et des tracts du Front de Gauche demandant de "battre Sarkozy" circulaient de main
en main. Des salariés d'entreprises de la région, notamment Ford, Cofinoga et Dassault,
étaient également présents.

A Pau, grosse mobilisation également, malgré l'absence de Force ouvrière. environ 4.000 personnes ont défilé, soit beaucoup plus que l'an dernier, où l'on avait compté un millier de manifestants.

Du côté de Bayonne, pas de FO non plus, mais près de 5.000 manifestants dans la rue. Une forte mobilisation donc au Pays basque.

"Il y a une importance particulière à ce que les cortèges syndicaux soient particulièrement fournis aujourd'hui", a affirmé le leader de la CGT Bernard Thibault. Selon lui, ce 1er mai a une "symbolique particulière" par le fait que Nicolas Sarkozy a voulu "pour la première fois baliser le terrain à sa manière", en organisant un rassemblement concurrent au Trocadéro (à Paris, ndlr) pour célébrer la "vraie fête du travail".


Le numéro un de la CFDT, François Chérèque, s'en est pris au président candidat : "A partir du moment où on a voulu diviser les Français, entre ceux qui avaient le "faux travail", c'est-à-dire "les assistés, les fonctionnaires, et de l'autre côté ceux qui avaient le "vrai travail", inévitablement c'était une provocation vis-à-vis des salariés", a-t-il dit.

En retard dans les sondages, Nicolas Sarkozy, attend plusieurs dizaines de milliers de militants à son rassemblement au Trocadéro, auquel participera notamment Alain Juppé.


Prenant le contre-pied de son rival, le candidat PS François Hollande ne sera pas dans la rue, mais à Nevers pour commémorer la mort de Pierre Bérégovoy. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information