Alain Juppé préfère la prévention et la repression pour éviter les noyades de jeunes alcoolisés dans la Garonne.
33, Juppé refuse les barrières sur les quais
Alain Juppé, maire de Bordeaux s'est déclaré contre l'installation de abrrières le long des quais pour éviter les noyades de jeunes alcoolisés.
Un mariage prévention - répression est "absolument indispensable" selon le maire de Bordeaux, pour que cesse la série de cinq jeunes morts dans la Garonne en dix mois, après des soirées arrosées.
"Il faut marcher sur deux pieds", a dit le maire de Bordeaux, évoquant les mesures prises par la municipalité et la préfecture en matière de prévention (équipes de nuit sillonnant les rues pour sensibliser les fêtards, vidéosurveillance...) et de répression (arrêtés restreignant la consommation et la vente d'alcool, contrôles de police...).
"Le phénomène n'est pas Bordelais, il est national, européen, même mondial", même si, "à Bordeaux, il y a la présence du fleuve, qui rend les choses plus dangereuses", a-t-il observé. Alain Juppé a également lancé un "appel aux parents" : "il faut que les familles jouent leur rôle et sensibilisent leurs jeunes au caractère absurde de ces comportements".
Le maire a refusé de surprotéger les quais. "On ne va pas "barriérer" les quais, ça n'existe dans aucun port du monde, le long d'aucun fleuve", a-t-il jugé, réfléchisant en revanche "à neutraliser" la bande d'un mètre de large, située entre les barrières et l'eau, sur laquelle les jeunes vont souvent se risquer.