L'homme a été blessé après avoir braqué avec un pistolet trois policiers de la BAC qui ont alors ouvert le feu, selon le parquet. Deux enquêtes ont été ouvertes : l'une confiée à l'IGPN pour "déterminer s'il y a bien un état de légitime défense", et l'autre pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique, menaces et port d'armes.
Un homme de 22 ans a été grièvement blessé par trois tirs de policiers à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne, dans la nuit de vendredi à samedi et son pronostic vital est engagé, a indiqué samedi le parquet de Créteil. Il avait braqué avec "une arme réelle", un pistolet de 9mm, trois policiers de la BAC qui ont alors ouvert le feu, le blessant à trois reprises, a précisé le parquet. Cet équipage de la BAC avait été appelé en renfort à Saint-Mandé pour interpeller cet homme, signalé un peu plus tôt pour son comportement inquiétant.
Selon une source policière, l'homme avait suivi en le menaçant de mort un autre homme croisé dans le métro, jusqu'à cette commune de l'est parisien : ce dernier avait alors trouvé refuge auprès de la police municipale. Les policiers de la BAC ont alors voulu interpeller le mis en cause qui "ne s'est pas laissé" faire et a sorti son arme, a détaillé le parquet.
Le parquet dément toute rumeur de propos antisémites
Deux enquêtes ont été ouvertes : l'une confiée à l'IGPN (la "police des polices") pour "déterminer s'il y a bien un état de légitime défense", et l'autre pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique, menaces et port d'armes, selon le parquet, précisant que l'homme avait aussi sur lui un couteau.
Le parquet a par ailleurs démenti toute rumeur de propos antisémites proférés par le mis en cause, comme l'ont indiqué dans un premier temps certains médias.