La Commission européenne a noté des défaillances concernant le parc nucléaire européen, notamment dans les centrales nucléaires françaises.
"Les stress tests européens post-Fukushima révèlent des défaillances de sécurité dans toutes les centrales nucléaires françaises" révèle le Figaro.
Le quotidien s'est procuré un bilan confidentiel qui précise que "chacun des 58 réacteurs nucléaires d'EDF affiche des défaillances, d'incidence variable, à l'issue de contrôles de sécurité systématiques menés par l'Union européenne (UE)".
19 centrales, sans exception, manquent "d'instruments de mesure sismique adaptés aux exigences post-Fukushima". La France, qui compte 58 réacteurs nucléaires avait évidemment plus de chance de se faire remarquer par la Commission européenne. Il apparaît que des carances sont présentes dans les centrales françaises.
Le Figaro ne fait pas état de la situation particulière de la centrale de Blayais ni de celle de Golfech mais ces dernières font partie des 19 centrales du parc nucléaire français. Elles sont donc également pointées du doigt pas la Commission européenne.
10 à 25 milliards d'euros pour les États concernés
Le bilan met tout de même en avant un point positif. Les centrales nucléaires françaises sont pourvues de "recombineurs d'hydrogène, un dispositif qui aurait, selon les experts du Commissariat à l'énergie atomique notamment, évité les explosions d'hydrogène" à Fukushima si les réacteurs japonais en avaient été dotés.
Pour rendre les centrales nucléaires françaises plus sûres, les 14 pays européens concernés devrait débourser entre 10 et 25 milliards d'euros. En ce qui concerne le territoire français, le tarif serait de 100 à 200 millions d'euros par centrale, comme l'avait précisé en juin Philippe Jamet de l'ENSREG, lors d'une audition en juin devant le Parlement européen.