Les épandages aériens ont finalement eu lieu hier, mercredi aprés midi. Au grand dam des opposants écologistes.
Mobilisation anti-épandage aérien
Des pesticides pulvérisés par hélicoptère sur des champs de maïs, déclenche la colère des protecteurs de l'environnement mais aussi des apiculteurs..ils visent à combattre une maladie sur les cultures, les opposants manifestaient ce matin.
Ces épandages prévus dans le Gabardan, dans l'Est des Landes, ont finalement eu lieu dans 6 parcelles ciblées.
Mais devant le tollé des écologistes, on pensait que ces épandages n'allaient pas se faire. Du côté de la DRAF, on faisait même savoir que le donneur d'ordre avait renoncé.
Associations protectrices de l'environnement, apiculteurs et certains élus locaux avaient contesté cette succession de dérogations. Entre enjeux économiques, environnementaux et sanitaires, malgré les explications de la Préfecture, le débat est loin d'être tranché.
Alors que des solutions alternatives existent comme les enjambeurs, tracteurs à grandes roues, la Préfecture justifie ces dérogations par l'urgence et la présence avérée de la pyrale. Selon l'autorité préfectorale, ces dérogations ne concernent que 7% des surfaces réservées à la culture du maïs.
Pourtant interdit par le droit européen et le droit français, depuis 2011 les dérogations à l'interdiction de l'épandage aérien s'amplifient. S'exprimant sur le sujet, le Ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll a réitéré le 24 juillet son souhait de mettre fin à l'épandage aérien tout en rappelant que pour le moment cela n'était pas envisageable faute d'alternatives fiables.
Cedric Poeydomenge, le directeur adjoint A.G.P.M. (Association Générale des Producteurs de Maïs) était l'invité de l'édition de12/13. Il a pu revenir sur cette polémique. (voir vidéo)