Le choix de Bayrou change les frontières

Le président du Modem ne s'est prononcé qu'à titre personnel en faveur du vote PS au second tour.

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33, c'est encore le temps des procurations de vot

Le second tour de l'élection présidentielle approche. Il est encore temps de faire établir une procuration de vote si vous ne pouvez pas vous déplacer.

François Bayrou, qui avait indiqué qu'il prendrai position au lendemain du débat télévisé entre Nicolas Sarkozy et François Hollande a choisi de ne pas choisir. Il ne donne pas de consigne de vote général et laisse ses électeurs choisir "en conscience". Il a toutefois indiqué qu'à titre personnel, il voterai pour François Hollande.

L'annonce de François Bayrou  a beaucoup surrpris, notamment dans les Pyréenées Atlantiques, bastion du président du Modem, où plusieurs élus du parti ont d'ores et déjà annoncés qu'ils ne suivraient pas le choix de leur leader de voter François Hollande. Jean Lassalle, député de la valée d'Aspe notamment, dit comprendre ce choix, mais  refuse de s'y conformer. Comme Jacques Lasserre, sénateur et ancien président du Conseil général, qui assure qu'il ne votera pas socialiste, mais précise qu'il n'a pas encore fait son choix entre le vote blanc et celui de Nicolas Sarkozy. 

On sent donc poindre un gros malaise au sein du Modem Pyréenées Atlantiques où l'on n'hésite plus à évoquer une recomposition du centre après le second tour... pas forcément avec François Bayrou.

Nicolas Sarkozy l'a souligné après avoir appris la décision du centriste, qui a aobtenu 9% des voix au premier tour de l'élection présidentielle, un score décevant, par rapport à 2007. La "première conséquence" du choix de François Bayrou", a estimé le candidat UMP, est d'avoir fait "exploser le peu qui lui restait dans sa famille politique". "Je comprends qu'il y ait un peu d'amertume de la part d'un homme qui a perdu en un quinquennat la moitié de ses électeurs sans avoir à gouverner".

Du côté de François Hollande, on apprécie ce soutien de dernière minute. "Il ne me soutient pas comme un homme de droite qui changerait de camp pour une question d'opportunité", ce "n'est pas un choix de projet", a insisté le député de Corrèze. C'est un choix "entre un sortant qui malmène les valeurs de la République et celui que je suis, socialiste et de gauche, qui préserve l'essentiel de ce qui est notre République", a souligné François Hollande. Ce choix "honore celui qui le fait", a-t-il insisté.

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