Les châteaux Angelus et Pavie rejoignent Cheval-Blanc et Ausone sur la plus haute marche du classement des grands crus.
Le nouveau classement des vins de Saint-Emilion, révisable tous les dix ans, a fait jeudi son lot d'heureux promus et de déclassés déçus
Le nouveau classement des vins de Saint-Emilion, révisable tous les dix ans, a fait jeudi son lot d'heureux promus et de déclassés déçus, car outre la reconnaissance de la profession, l'aposition de la mention "grand cru classé" revêt une enjeu financier de taille.
Attendu avec anxiété par les 96 candidats ayant déposé des dossiers, l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), auquel l'organisme de défense et de gestion de Saint-Emilion à fait appel pour établir ce classement, une liste de 82 propriétés, dont 64 en "Grand cru classé" et 18 en "Premier grand cru classé".
Pour entrer en vigueur, le classement doit faire l’objet d’une homologation au Journal officiel de la République française par un arrêté signé des ministres de l’agriculture et de l’économie.
Pour entrer en vigueur, le classement doit faire l’objet d’une homologation au Journal officiel de la République française par un arrêté signé des ministres de l’agriculture et de l’économie.
Dans l'antre des privilégiés, celui des "Premiers grands crus classés A", les châteaux Cheval Blanc et Ausone ne sont plus seuls au sommet de la hiérarchie, rejoints par château Pavie et château Angélus.
Parmi les 14 autres "Premiers grands crus", quatre promotions (Canon-la-Gaffelière, La Mondotte, Valandraud et Larcis-Ducasse) et une rétrogradation (La Magdeleine) sont observées.
Outre la reconnaissance par le milieu viticole, l'enjeu financier de ce nouveau classement est considérable dans un marché où le consommateur se fie profondément aux étiquettes portant la mention "grand cru classé".
"Il y a un fort enjeu économique que ce soit pour la vente du vin, pour la valeur du patrimoine mais aussi pour l'égo humain", a estimé Alain Moueix, président de l'Association des grands crus classés de Saint-Emilion. "Pour ceux déclassés cela
doit être douloureux et peut-être difficile économiquement".
Parmi les 14 autres "Premiers grands crus", quatre promotions (Canon-la-Gaffelière, La Mondotte, Valandraud et Larcis-Ducasse) et une rétrogradation (La Magdeleine) sont observées.
Outre la reconnaissance par le milieu viticole, l'enjeu financier de ce nouveau classement est considérable dans un marché où le consommateur se fie profondément aux étiquettes portant la mention "grand cru classé".
"Il y a un fort enjeu économique que ce soit pour la vente du vin, pour la valeur du patrimoine mais aussi pour l'égo humain", a estimé Alain Moueix, président de l'Association des grands crus classés de Saint-Emilion. "Pour ceux déclassés cela
doit être douloureux et peut-être difficile économiquement".
Après l'annulation du classement de 2006 contesté par les propriétés déclassées, beaucoup dans le vignoble espèrent que l'INAO qui a choisi l'entrée en vigueur
du nouveau classement pour le millésime 2012, sur le marché en 2014 s'est prémuni
contre d'éventuelles nouvelles contestations.
du nouveau classement pour le millésime 2012, sur le marché en 2014 s'est prémuni
contre d'éventuelles nouvelles contestations.