Le Conseil Général passera la journée à découvrir le financement de la LGV, les anti-LGV ne sont pas conviés.
L'Assemblée départementale doit se prononcer sur sa participation au financement de la LGV ou pas. En séance plénière, les élus entendront les arguments de Réseau Ferré de France sur la construction de nouveaux tronçons et la rénovation de certaines portions la ligne Bordeaux-Toulouse.
Coordination 47, un groupement d'associations opposantes au projet, avaient eu l'assurance de pouvoir participer à cette séance. Mais aujourd'hui, ils resteront à la porte alors qu'une autre association Alternative LGV participe à cette réunion. Pour faire connaître le désagrément, les militants seront installés aux deux entrées du batiment du Conseil Général à Agen.
Coordination 47 croit savoir que parmi les élus du département, l'opposition au projet grandit, soit sur l'ensemble du dossier, soit sur des points particuliers du tracé. A l'issue de cette journée de séance plénière, un vote sera soumis aux élus, les anti-LGV comptent sur une opposition ferme au projet, c'est-à-dire que l'Assemblée départementale ne participera pas au financement de l'ouvrage.
Rien n'est acquis dans ce dossier, d'autant que l'investissement a bondi du simple au double, la contribution du Conseil Général, au demeurant de 70 millions d'euros, serait de 140 millions maintenant, une croissance trop exponentielle au goût des élus. Les arguments du maître d'ouvrage, RFF, sont revus à la baisse, alors que la saturation de la ligne était l'argument pour construire, le même argument est modéré maintenant, la saturation n'est pas aussi évidente.
Le projet de la LGV était soutenu par l'ancien gouvernement, depuis les élections d'une nouvelle majorité, le projet est devenu beaucoup moins impérieux, l'opposition au projet croît, mais il reste un point d'accord dans la présentation d'aujourd'hui, le chiffrage de la rénovation de voies existantes, c'est vers cet objectif que tend la majorité au Conseil Général plutôt qu'une ligne dédiée.