Michèle Alliot-Marie (UMP) a officialisé sa candidature aux législatives dans la sixième circonscription des PA.
video titlePays Basque : MAM candidate aux législatives
Retour sur le devant de la scène pour Michèle Alliot Marie. Elle a officiellement lancé sa campagne pour les législatives ce matin. Elle brigue un 5ème mandat dans les Pyrénées-Atlantiques. Pour un siège de député qu'elle a retrouvé il y a un an. juste après avoir quitté le gouvernement.
" Je me présente dans la perspective d'une majorité à l'Assemblée nationale, dans un esprit d'union et d'une complémentarité géographique avec mon suppléant ", a déclaré Michèle Alliot-Marie, ce matin, lors d'une conférence de presse à Biarritz dans les Pyrénées-Atlantiques.
MAM est élue UMP dans la sixième circonscription des Pyrénées-Atlantiques depuis 1986. Agée de 65 ans, elle avait retrouvé son siège de député en mars 2011 après sa démission du gouvernement. Première adjointe de la municipalité de Saint-Jean-de-Luz, elle a fait le choix de se lancer dans les élections législatives avec comme suppléant le centriste de droite Vincent Bru, maire et conseiller général de Cambo (Pyrénées-Atlantiques).
Rassembler une large majorité
" Vincent Bru a une sensibilité de centre droit, il n'est encarté à aucun parti. Il donne un sens à ma candidature dont le but est de rassembler une large majorité à l'Assemblée nationale", a expliqué l'ex-ministre.
" Le candidat du Parti socialiste (François Hollande, ndlr) n'a pas été élu avec un écart de voix considérable. Je pense qu'une cohabitation est souhaitable afin que tous les efforts que nous avons effectué pendant les cinq dernières années portent leurs fruits", a-t-elle ajouté. Mam estime qu'" il est indispensable d'obtenir une large majorité à l'Assemblée".
Défendre les intérêts du Pays Basque
Mme Alliot-Marie a, par ailleurs, assuré qu'elle se présentait également " pour porter les intérêts du Pays basque et de ses habitants ". elle a notamment réitéré son opposition à une Ligne à grande vitesse traversant le Pays basque.
" Récemment Réseau ferré de France a voulu avancer sur ce dossier, un fonctionnaire a signé l'autorisation du tracé sans que le ministre concerné ne soit au courant. Je conteste ce document sur le fond et sur la forme. Nous étudions deux formes de recours, judiciaire et hiérarchique ", a ajouté Mme Alliot-Marie.
Au second tour de la présidentielle, le département des Pyrénées-Atlantiques a confirmé son ancrage à gauche avec une victoire " historique " de François Hollande dans l'ensemble des six circonscriptions, y compris dans le fief de Mme Alliot-Marie.
>> A voir le reportage d'Emmanuel Clerc et Rémi Poissonnier
