Les Allées Tourny étaient hier soir, le lieu de rencontre entre adeptes des Législaslips
Sous la forme d'un "flash mob", 20h12, les individus devaient se présenter sur le lieu de rendez-vous en slip, façon de participer à cette manifestation de soutien : soutien des partis. Pour répondre aux contraintes du militant, il fallait aborder l'événement muni d'un vêtement trés proche de ce qui fait le parti.
La texture devait assurer un soutien saillant, laissant paraître les formes, le triptyque du parti devait être rappelé au premier regard. "L'érection de la doctrine", ne pas se laisser abattre par la critique, voir les résultats décevants, en somme "ne pas avoir les boules"
Coton ou textile synthétique, peu importe le flacon pourvu qu'il y ait l'ivresse, la passion, l'extase du militant et de la militante. Puisque la manifestation avait un caractère spontané, pas question de "dresser la tente ou le chapiteau".
Tous les âges avaient le droit de participer à cette septième édition de la Fête du Slip, les plus jeunes étaient récompensés pour leur courage par "un carambar et deux treets". Dans les représentants il y avait les sans-étiquettes, impossible d'identifier la provenance de cette démarque.
La règle de la législature de la parité devait être respectée, si ce n'est que les dames avaient le droit de garder un vêtement sur le torse. Impossible pour les participants de cacher leur choix de soutien politique, d'un simple regard, on pouvait savoir, comme le dirait un tailleur "si monsieur porte à gauche ou porte à droite".
Plus difficile pour le militant d'afficher la couleur de son soutien, bleu c'était supportable, rouge passait encore, mais le rose était ambigü. Pas de joute verbale entre militants, pas de verve disgracieuse entre les individus. L'essentiel était de montrer au monde que les dessous de la politique peuvent être gracieux malgré les idées préconçues.
Quelques minutes avant la réunion d'adeptes du slip politique, des individus ont fait la balance de la sonorisation, sous-vêtements de circonstance, le caleçon. A l'initiative d'un groupe d'amis ayant sans doute réussi "à faire trois tours dans leur slip sans toucher l'élastique", à l'esprit agile pour l'absurde, ils ont réitéré cette fête sans fondement, si ce n'est que de faire voir "les dessous" des grands axes de la République.
Les spectateurs, peu avisés par les choses politiques, étaient fort dépités devant tant d'affichage, parce que tous ont défilé dans les rues de la ville, il faut rappeler que Périgueux, quelque fois ce n'est pas "Finlande".