Un chercheur de Limoges partage ce constat depuis longtemps
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) soupçonne un lien possible entre l’usage du téléphone portable et certains cancers. Des experts réunis à Lyon depuis une semaine ont estimé que les portables étaient "peut-être cancérogènes". Le niveau de suspicion est bas, mais il justifie des précautions dans l’utilisation de nos portables.
Le président du groupe de travail de l’OMS considère que “Les preuves, qui continuent à s’accumuler, sont assez fortes pour justifier” une classification dans la catégorie des « suspects », la catégorie 2B. On retrouve -entre autres- dans cette catégorie les fumées de moteurs diesels.
Les experts ont travaillé sur les nombreuses études consacrées aux risques de cancers induits par les “champs électromagnétiques de radiofréquence”. Et ces études épidémiologiques font ressortir un risque accru de gliome, un cancer du cerveau rare mais grave, ou d’autres tumeurs, plus bénignes, mais néfastes à l’audition.
Dans notre région, le chercheur de l’université de Limoges Philippe Lévêque travaille depuis longtemps sur le sujet et il a déjà évoqué des risques liés à l’utilisation des téléphones portables.
La prise de position de l’OMS officialise les soupçons qui planent sur cet objet incontournable : 1,7 milliards de portables devraient être vendus dans le monde cette année.
Philippe Lévêque est invité dans le journal régional de 19h du mercredi 1er juin.