Entre expulsions et accès à l'emploi, leur avenir est en discussion aujourd'hui à Paris. 2000 Roms vivent dans la CUB.
Situation précaire des Roms à Bordeaux
Entre expulsions et accès à l'emploi, leur avenir est en discussion aujourd'hui à Paris. A Bordeaux, 700 Roms, exclusivement venus de Bulgarie, vivent dans des campements de fortune. Mais leur total se porterait à 2 000 dans la communauté urbaine de Bordeaux (CUB).
Après les démantèlements de camps cet été et la question de l'accès au marché du travail, les Roms ont agité les rangs du gouvernement. Une réunion présidée par Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre a lieu cet après-midi à Paris.
Le collectif Romeurope a affirmé que le gouvernement allait réaliser une "avancée" sur les mesures transitoires qui limitent aux Roms l'accès au marché du travail.
"Le gouvernement fera des annonces" à l'issue d'une réunion interministérielle qui a commencé vers 16H30, "apparemment, sur les mesures transitoires. Nous ne savons pas encore lesquelles (...), mais il y aura une avancée là-dessus parce que c'est un frein à l'insertion", a déclaré devant la presse l'un des responsables du collectif, Malik Salemkour.
En revanche, interrogé sur la poursuite des expulsions de Roms, M. Salemkour n'a pas fait état d'engagement particulier du gouvernement, ajoutant que de toute façon, elles s'arrêteront au plus tard fin 2013.
Sous le précédent gouvernement, environ 10.000 Roms étaient expulsés chaque année vers la Roumanie et la Bulgarie.
Mercredi matin sur BFMTV-RMC, M. Ayrault s'est dit "favorable à une évolution" des mesures transitoires en vigueur dans huit pays de l'UE (dont la France) qui restreignent jusqu'à fin
150 métiers accessibles
Les mesures transitoires limitent le marché de l'emploi à seulement 150 métiers dits "en tension", après la délivrance d'un permis de travail et le versement d'une taxe à l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) par l'employeur. Leur levée dépend d'une simple décision du gouvernement comme l'ont fait déjà l'Italie ou l'Irlande.
A Bordeaux, 700 Roms, exclusivement venus de Bulgarie, vivent dans des campements de fortune. Mais leur total se porterait à 2 000 dans la communauté urbaine de Bordeaux (CUB).
Un médiateur social mandaté par la Mairie et l'association Médecins du Monde leur apportent une aide de première nécessité.