Justice : un skieur bordelais blessé par le service d'ordre d'Emmanuel Macron ?

Le 26 décembre 2017, Jean-Pierre Guyomarc'h est violemment percuté alors qu'il skiait sur le domaine du Grand Tourmalet. Depuis, il cherche à découvrir l'auteur de cet acte, et soupçonne le service d'ordre du président de la République qui était en vacances dans la station le même jour.

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Depuis plus d'un an, il cherche des réponses. Des réponses, qui ne viennent toujours pas. Jean-Pierre Guyomarc'h ne sait pas qui l'a gravement blessé le 26 décembre 2017, alors qu'il descendait tranquillement une piste du Grand Tourmalet.
 

Retour sur les faits

Ce Bordelais, skieur émérite, décide ce jour-là de se rendre sur le domaine skiable pour profiter du beau temps. Entre 14h15 et 14h30, il dévale une piste, puis s'arrête intentionnellement 50m avant l'arrivée pour décider de la suite de son programme. Juste avant de repartir, il se retourne et observe quelque chose d'inhabituel :

À environ 500m en amont de là où j'étais, je vois arriver cette colonne de 8 à 10 skieurs tous de noir vêtus.

Le groupe se sépare en deux. C'est la dernière image qui revient en tête de Jean-Pierre Guyomarc'h avant l'accident. Percuté par un autre skieur qui prend la fuite, il ne se réveillera qu'une dizaine de minutes plus tard au poste de secours le plus proche de la piste. Il cherche à savoir ce qu'il s'est passé, mais personne n'est en mesure de lui répondre.
 

 

Recherche de la vérité


Son beau-frère l'emmène à l'hôpital où on lui diagnostique un traumatisme crânien et un hématome dans le bas du dos. Dans les 24h qui suivent l'accident, Jean-Pierre Guyomarc'h décide de déposer plainte au parquet de Tarbes pour connaître la vérité sur l'accident. 

Dans la station, personne ne peut lui donner de précisions sur ce qu'il s'est passé : impossible de retrouver le médecin qui s'est occupé de lui ou le moniteur de ski honoraire qui lui a porté secours. L'opacité est totale.

Il décide donc de mener l'enquête avec son avocat pour trouver des preuves à apporter au dossier, et regarde les vidéos tournées par les médias lors des vacances d'Emmanuel Macron dans le domaine. Le Bordelais remarque des détails troublants :

J'ai bien vu que ce jour-là, dans les créneaux horaires que j'avais situé (entre 14h15 et 14h30), le président quittait un restaurant d'altitude que je connais bien.

Sur les images, il note la présence d'hommes en noirs, chargés de la sécurité du président, mais aussi d'Alexandre Benalla.

 

 

Benalla comme témoin

Avec son avocat Me Henri-Michel Gata, il fait une demande officielle au parquet de Tarbes pour auditionner ce dernier en qualité de témoin. Les deux hommes n'ont toujours pas reçu de réponse.

Dans le flou le plus total, ils attendent donc l'issue de l'enquête pour faire le point sur cet accident troublant. Même s'ils n'accusent pas directement le service d'ordre d'Emmanuel Macron, les nombreuses coïncidences et l'absence de réponse judiciaire laissent un doute planer, d'après Henri-Michel Gata :

Nous n'affirmons pas avec mon client que Monsieur Benalla ou le service d'ordre soient responsables de cet accident. Il y a simplement une concordance de temps à la minute près et de lieu.

 



En l'attente que la vérité soit faite sur cette affaire, Jean-Pierre Guyomarc'h continue ses recherches, toujours souffrant des séquelles laissées par l'accident dans le bas du dos.

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