L'épizootie de fièvre catarrhale ovine (FCO) a poursuivi sa propagation en février, s'étendant désormais à la Charente-Maritime, la Gironde et la Vienne jusqu'ici indemnes, avec 210 cas recensés au total depuis septembre, a indiqué le ministère de l'Agriculture.
En trois semaines, 37 nouveaux foyers de FCO ont été détectés, dont 3 dans la Vienne, 2 en Charente-Maritime et 1 en Gironde, selon un décompte mis à jour sur le site internet du ministère.
Le virus touche ainsi 21 départements d'une large zone couvrant le centre de la France, dont l'épicentre se situe de le Puy-de-Dôme (75 cas) et l'Allier (45 cas).
La zone dite réglementée, où les mouvements de bétail sont limités, a également été élargie et englobe à présent 53 départements, dont la totalité des anciennes régions Auvergne, Bourgogne, Centre, Limousin, Poitou-Charentes, PACA et Rhône-Alpes.
Après une première campagne de vaccination à l'automne, ciblée sur les ruminants destinés à l'export, la France dispose encore "d'un reliquat d'environ 400.000 doses", auxquelles doivent s'ajouter "environ 3 millions de doses d'ici fin mars" et davantage encore "en étalement sur l'année", a affirmé début février le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll.
"Le principe pour 2016 reste celui d'une base volontaire pour la vaccination", avait-il ajouté. Certains pays étrangers l'exigent cependant, chaque animal devant recevoir deux injections à trois semaines d'intervalle pour être immunisé contre la FCO.