La commune landaise a bien du mal à faire face à la baisse des dotations de l'Etat. Alors que la commune continue d'attirer des entreprises privées il devient difficile d'accompagner ce dynamisme économique comme elle le voudrait.
Alors que la commune s'apprête a perdre 3,5 millions d'euros chaque année avec la suppression de la taxe d'habitation, un vieux serpent de mer continue de plomber ses caisses. La baisse des dotations de l'Etat n'est pas nouvelle mais à force elle finirait par poser de réels problèmes.
Depuis 2013 les pertes cumulées pour la commune s'élèveraient donc à 5 millions d'euros. Alors que dans cette période la ville a profité d'investissements privés. Zone portuaire et industrielle, jouxtant le site de Safran, Tarnos accueille désormais plus de 3000 salariés. L'activité ne cesse d'augmenter. Et de la même manière nombreux sont ceux à s'installer à Tarnos pour échapper à la flambée de l'immobilier sur le BAB et plus largement au Pays Basque.
La commune doit réaliser des investissements pour accompagner ce dynamisme économique mais elle dit ne plus en avoir les moyens. La faute selon elle à la baisse des dotations de l'Etat. Un exemple : l'avenue du 1er Mai. Un axe stratégique sur la commune et qui aurait bien besoin d'être réhabilité pour la sécurité et le confort de tous. Coût estimé des travaux : 2 millions d'euros. Difficile dans ces conditions de lancer le chantier.
Une tendance qui devrait durer puisque comme elle 147 communes des Landes (c'est à dire la moitié) devraient à nouveau voir les dotations de l'Etat baisser cette année encore.
Voyez le reportage de Patrick Pannier et Laurent Montiel dans lequel intervient Jean-Marc Lespade (maire de Tarnos) :