Landes : le dragage du lac d'Hossegor débutera mercredi, la Sepanso demande une suspension urgente des travaux

La mairie d'Hossegor a commencé les travaux de désensablement de son lac le 5 novembre. Mais la Sepanso, l'association environnementale qui se bat contre ce "déblayage express" a demandé la suspension en urgence du chantier.

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Les pompes ne fonctionnent pas encore sur le lac d'Hossegor ce lundi. Mais ça ne saurait tarder: le dragage devrait commencer mercredi 28 novembre.
 

Éviter un ensablement irréversible

Le chantier a été lancé sur cette étendue d'eau de 2 300 mètres de long sur 300 mètres de large le 5 novembre dernier. En tout, 150 000 m3 de sable doivent être évacués vers les plages de la Savane et du Santocha.

Pour Patrick Laclédère, vice président de Maremne Adour Cote Sud, la communauté de communes désignée comme maître d'oeuvre des travaux, cette opération est indispensable:

Si rien n'est fait avant 2028, le lac sera certainement dans une situation d'ensablement quasiment irréversible.
 

Suspension d'urgence

Pour la Sepanso, qui milite contre ce "chantier-éclair", pas question de laisser la mairie pomper le lac. L'association environnementale avait déjà déposé début juillet un recours demandant l'annulation de l'arrêté préfectoral autorisant les travaux de dragage.

Mais cette procédure est beaucoup trop longue : au mieux, elle pourrait être examinée dans dix-huit mois. En attendant, le chantier a pu démarrer, étant donné que ce recours n'est pas suspensif.

La Sepanso a donc envoyé lundi 19 novembre un référé-suspension, qui permet d'interrompre les travaux en urgence. Elle avance qu'il y aurait sept irrégularités dans la procédure d'autorisation préfectorale : par exemple, le manque d'information du public via une concertation. Le tribunal administratif rendra son verdict le 6 décembre prochain. En fonction de sa décision, la Sepanso pourrait envisager une mobilisation.
 

Danger pour la biodiversité

L'association n'est pas contre un dragage du lac. Mais elle critique ce chantier express (il devrait durer cinq mois), qui pourrait nuire à sa biodiversité et présenter des risques de pollution sur les plages où seront rejetés les sédiments.

 
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