Landes : fleuron du Sud-ouest, la Bazadaise est à l’honneur ce week-end à Vieux-Boucau

Vendredi 11 et samedi 12 septembre se tiendra le concours national de la race bazadaise à Vieux-Boucau, dans les Landes. Un phénomène qui ne s’était pas produit depuis 2006. 

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Elles sont alignées, dos aux badauds. Eux, pourtant, prennent soigneusement le temps de les observer. Elles ? Les vaches bazadaises, une race reconnaissable à son cerclage blanc autour des yeux et à sa robe grise. Plus petite que ses consœurs Blonde d’Aquitaine, les Bazadaises sont un pur produit du Sud-ouest. 


Troisième terre d’élevage


L’occasion était donc rêvée pour Paul Dussau, président des Bazadaises des Landes, d’organiser le concours à Vieux Boucau. “La ville, même si elle n’a aucun élevage soutient les événements de ce genre. Cette année, cela tombe en même temps que le concours départemental. C’était l’idéal”, explique le jeune éleveur. 

Car si le fief de la Bazadaise se trouve à Bazas, en Gironde, les Landes ne sont pas en reste : avec une vingtaine d’élevages en 2020, c’est la troisième terre d’élevage. “J’ai commencé à élever cette race en 2014. À l’époque, il n’y avait que huit élevages. Ce chiffre a plus que doublé en six ans”, se réjouit Paul Dussau.
Petite, la race a pourtant failli disparaître en 1970, avec la mécanisation de l’agriculture. C'est aujourd’hui son principal atout. “Les bazadaises sont plus petites et donc prennent moins de place. Elles sont aussi plus faciles à élever, c’est pour cela qu’elles sont de plus en plus prisées”, explique le président départemental des Bazadaises. 


“Des cuisses galbées et une culotte arrondie”


Et qu’est-ce qu’une belle Bazadaise ? “Des cuisses galbées et une culotte arrondie, déclare Vincent Basta, éleveur dans les Pyrénées-Atlantiques et juge du concours. On recherche des bêtes à la fois puissants et rapides. Et puis la Bazadaise, c’est aussi une viande délicieuse. Il faut donc qu’elle ait les morceaux bien placés.”
 
Vendredi matin, les génisses ont ouvert le bal, parfois craintives des hauts-parleurs et du public. Premier passage et déjà une médaille pour Alexandre Hontang, éleveur à Samadet. Et quand il s’agit de concours, le local de l’étape sait de quoi il parle. “Je fais les concours depuis ma naissance, avec mes parents et mes grands-parents”, explique le jeune éleveur qui avoue tout de même ressentir un peu de stress. 

Car si les animaux ne défilent que quelques minutes, ces dernières représentent des mois de travail. “Il y a le dressage, pour qu’elles puissent défiler sur la piste sans qu’elles ne rechignent. Et puis il faut les préparer, les brosser, les nettoyer. Ce sont des stars quand même ! ”, sourit le jeune éleveur. 
Stars de deux jours, elles devront pourtant dès samedi partager la scène avec poneys landais, chevaux et autres races de bovins, qui s’installeront, derrière les arènes, pour les journées Élevages et Terroirs Landais.





 
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