Aqualande ne connaît pas la crise. L'entreprise de Roquefort et Sarbazan, née du regroupement de pisciculteurs, va doubler sa production d'ici 5 ans et recrute donc en conséquence.
C'est l'histoire de quelques pisciculteurs visionnaires, regroupés en coopérative dans les années 80. Trois décennies plus tard, les voilà n° 1 français de la truite d’élevage. Et ils voient plus grand. L'entreprise landaise va doubler sa capacité de production d’ici 2022.
Aqualande dispose de 2 sites voisins pour le conditionnement de ses poissons, l’un à Roquefort, pour la truite fraîche et la découpe. L'autre est plus récent, 2206, et plus vaste à Sarbazan, pour les truites fumées. Cette unité de 7000 m2 va être multipliée par 2 en superficie et en effectif. 70 % de la truite fumée consommée en France sort de ce site.
Guillaume Breton, responsable de l'entreprise landaise savoure la recette de son succès. Un marché boosté par la demande qui progresse de 20 % par an. Mais pas que !
"C'est d'abord un groupe qui a la force de pouvoir maîtriser l'ensemble de la filière de l'oeuf jusqu'aux assiettes. On maîtrise la reproduction des poissons, le grossissement sur différentes piscicultures qui appartiennent au groupe et on maîtrise la transformation.
Avec 450 salariés, le leader français représente l'une des plus belles success story de l'agroalimentaire régional. Et ce n'est pas fini !
D’ici le mois d’octobre, 3 vagues d’entretiens vont être organisées, pilotées par Pôle Emploi. Le but est de recruter une première centaine de salariés supplémentaires et opérationnels dès cet automne, à l’approche des fêtes de fin d’année, période propice aux ventes de truite fumée.
L'entreprise landaise n'en finit pas de cultiver son autonomie, notamment en matière d'approvisionnement. Elle a racheté une centaine de pisciculture de l'autre côté des Pyrénées.