Dans les Landes, les volailles confinées pour éviter la transmission de la grippe aviaire

Les Landes font partie des 46 départements concernés par un risque "élevé" de grippe aviaire. Les éleveurs sont donc contraints de confiner leurs volailles, mais s'inquiètent des conséquences économiques de ce nouveau coup dur.

Elles aussi doivent être confinées. Dans 46 départements, les volailles sont sous surveillance et ne doivent en aucun cas entrer en contact avec les oiseaux migrateurs. L'objectif : limiter tout risque de transmission de la grippe aviaire alors que le niveau de risque est passé à "élevé" dans ces territoires.

Dans les Landes, concernées par cette mesure, les éleveurs doivent faire face à des charges imprévues. "Confiner les pintades, ça ne sera pas un plaisir, déplore Pierre Lafargue, installé à Douazit. 
Nous travaillons sur des critères de liberté et de volailles de qualité. On préférerait les laisser à l'extérieur."

"Les canards, ca va être très compliqué de les garder confinés"

L'éleveur s'inquiète également sur les conséquences de ces nouvelles restrictions. "Pour les volailles dites maigres, l'impact économique sera peut-être assez léger pour ces volailles dites maigres. Par contre pour les canards, ça va être très compliqué de les garder confinés. J'ai de grosses craintes pour l'impact économique", confie-t-il. 

Le niveau de risque "élevé" implique, pour les éleveurs professionnels comme les particuliers possédant une basse-cour, d'enfermer les volailles qui évoluent habituellement à l'air libre ou de poser des filets pour empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages. 

Sont par ailleurs interdits les rassemblements de volailles vivantes, dans des foires par exemple, de même que les transports et lâchers de gibiers à plumes par les chasseurs. 

Une filière déjà atteinte par la Covid-19

Dans les Landes, les éleveurs s'étaient déjà préparés au scénario du confinement. Mais ce dernier survient dans une filière déjà mise à mal par la crise sanitaire. 
"Le Covid-19 a déjà des répercussions énormes sur l'aspect économique, précise Erice-Dumas, vice-président du Cifog, le Comité interprofessionnel du Foie gras. 

Un restaurant qui ferme, c'est déjà pratiquement 40 % de notre part de marché qui s'en va. 

Eric Dumas, vice –président du Cifog

Les fêtes de Noël , dont nul ne sait dans quel contexte elles vont se tenir, suffiront-elles à redresser le cap ? Depuis le premier confinement au printemps, la production de foie gras a diminué de 13%. 

> Voir le reportage de France 3 Aquitaine

 
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