Elle démarre dans les Landes avec trois semaines d'avance sur la normale. Comme toujours, c'est le maïs non irrigué qui est récolté en premier. Mais en raison d'un été particulièrement sec, les rendements, comme le moral des maissiculteurs, sont au plus bas.
Dans les Landes, à Cazères-sur-l'Adour, Stéphane Boueilh est amer. Il entame la récolte de ses quatre-vingts hectares de maïs non irrigué et il redoute un rendement divisé par deux comparé à une année normale.
La sécheresse a ralenti le développement des épis et les grains à l'extrémité ont "avorté".
"La plante n'a pas eu suffisamment d'eau pour nourrir la totalité des grains"
Juqu'au bout, la météo n'a pas été favorable. Les pluies d'orage et les bourrasques de vent ont couché les épis. 10 à 20% de la récolte restera au sol.
Les maïsiculteurs ne peuvent pas compter sur les cours, au plus bas, pour compenser. Ils sont en dessous du coût de production.
De quoi fragiliser la situation financière des maïsiculteurs si les années noires venaient à se succéder.