Durant ces sept années, Véronique Coquelou avait ainsi récupéré la pension de sa mère. Les réquisitions du procureur de la République ont donc été suivies. Elle a également été condamnée à verser 73000 de dommages et intérêts.
Véronique Coquelou, âgée de 59 ans, était poursuivie pour faux, usages de faux, escroqueries, contrefaçon ou falsification de chèque mais aussi atteinte à l’intégrité d’un cadavre et délaissement d’une personne incapable de se protéger.
Cette habitante d’Horsarrieu avait gardé pendant près de sept ans le corps de sa mère dans un congélateur au fond de son jardin . En mai 2017, la soupçonnant d’escroquerie sur la location d’une maison, les gendarmes se sont rendus chez elle pour l’entendre. Ils ont alors découvert le cadavre de sa mère dans un congélateur au fond du jardin. Selon l’accusée, celle-ci était morte de façon naturelle sept ans auparavant, une version confirmée par l’autopsie. Sept années durant lesquelles elle a récupéré la pension de sa mère, soit 160 000 euros au total.
Elle avait été immédiatement placée sous contrôle judiciaire. Mais ayant tenté de fuir, elle n’a donc pas « pointé » durant près de deux mois, et a finalement été arrêtée le 8 mars dernier puis placée en détention provisoire.
Le procès aurait dû se tenir en novembre 2021, mais l’avocate de Véronique Coquelou ayant contracté la Covid-19, celui-ci a finalement été reporté.
Ce mardi 16 mars, le procureur de la République, Olivier Janson, avait requis quatre ans de prison ferme. Véronique Coquelou encourait sept ans d’emprisonnement. Elle avait déjà été condamnée pour escroquerie en 2000 et 2006.